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Une très mauvaise soirée trop arrosée


L'invraisemblable histoire s'est déroulée fin février à Reims, dans la nuit, sur fond d'alcool, de cannabis et de jambes non épilées.


Par JC Robert - Publié le Mercredi 5 Octobre 2022 à 09:18

Le kiki entre les jambes

Sordides retrouvailles pour ce couple qui s'était perdu de vue il y a 20 ans. L'homme aurait recontacté son ex compagne sur les réseaux sociaux à l'occasion de l'anniversaire de cette dernière rapporte le Journal l'Union. Invité à passer la soirée chez elle à Reims, l'homme a apporté une bouteille de whisky en guise de cadeau. Ils la boiront à deux durant la soirée, entre autre "réjouissances".

La femme, ivre au cours de la soirée, a décidé alors d'aller se coucher. Elle s'est réveillée au petit matin pour découvrir avec horreur son ex allongée sur elle.

La femme a pris alors la fuite dans la rue, encore alcoolisée. Du deuxième étage, l'homme hors de contrôle a lancé par la fenêtre les plans de cannabis qu'il a pu trouver dans l'appartement . Encore sous l'empire de stupéfiants, et en état d'ébriété, l'homme a sauté par le balcon. Il s'est  fracturé la cheville et en a été quitte pour 5 jours d'hospitalisation.


 

J’ai des poils aux jambes, je ne suis pas là pour bai*er

Le prévenu dit n'a gardé aucun souvenir de sa soirée. Il a déclaré également que son état ne lui permettit pas au moment des faits de bénéficier de "toute sa vigueur". Son avocate ajoute de surcroit : « Il était dans l’impossibilité de commettre n’importe quelle infraction sexuelle », plaidant par la suite sa relaxe.

La victime n'a porté aux autorités les faits d'agression sexuelle que lors de sa seconde audition. A la question des policiers lui demandant si quelques relations sexuelles auraient été consenties au cours de la soirée, La Rémoise a rétorqué que « J’ai des poils aux jambes, je ne suis pas là pour bxxxxx ». 

Le tribunal de Reims a qualifié de déclarations "flottantes" les dires de la femme, remettant en cause la qualification des faits en agression sexuelle. Le prévenu, lui, assure que les faits lui font entreprendre une remise en question sur sa consommation d'alcool et il a commencé dès lors à se soigner.

Une trentaine de pieds de cannabis ont été découverts dans l'appartement de la femme, des faits de détention pour lesquels elle était déjà condamnée à 5 mois de prison avec sursis. Elle s'est justifiée en arguant que ces plantes sont sa consommation personnelle suite à une dépression.