Le CRAN annonce ce jeudi 26 décembre avoir porté plainte contre les auteurs de commentaires jugés racistes à l'encontre de la nouvelle Miss France Clémence Botino et d'Evelyne de Larichaudy, Miss Ile-de-France, une candidate d'origine réunionnaise.
Dans la ligne de mire du CRAN, les propos racistes postés sur les réseaux sociaux après l'élection de Miss France 2020, remportée par Miss Guadeloupe le 14 décembre.
"Une fois encore, force est de constater, que la plateforme Pharos, dédiée à la chasse aux contenus illicites et violents, sous l’égide du Ministre de l’Intérieur est totalement inefficace. "En ne prenant pas les mesures adéquates pour faire taire l’afrophobie et le racisme primaire décompléxé, l’Etat se rend complice de tels agissements", a ainsi déclaré Thiaba Bruni, porte-parole et vice-présidente du CRAN.
"Lutter contre les racismes dont l’afrophobie et l’asiaphobie"
"L’Etat est censé protéger tous ses citoyens sans distinction et le silence du gouvernement Philippe et des instances décisionnelles des réseaux sociaux ressemble, à s’y méprendre, à celui auquel a été confronté Christiane Taubira, Sibeth NDiaye et tant d’autres. Il semblerait également que notre Secrétaire d’Etat à la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, habituellement sur tous les fronts, fasse oeuvre de discrimination car son mutisme dans cette affaire est éloquenté", retient le CRAN dans son communiqué.
"A travers ces propos abjects, ce ne sont pas seulement Clémence Botino, Sibeth Ndiaye et Christiane Taubira qui sont attaquées mais l’ensemble des Noir-e-s de France et d’Ailleurs", ajoute Ghyslain Vedeux, le président du CRAN.
"J’en appelle donc cette fois-ci à Emmanuel Macron, le Président de la France et de tous les Français quels que soient leur couleur, leur origine, leur sexe et leur religion. Je lui demande solennellement de prendre des engagements fermes pour faire cesser ces outrages récurrents envers les Noir-e-s et Asiatiques de France. Le temps des discours est révolu, nous exigeons maintenant des actes. Se gargariser de beaux principes n’a jamais permis de lutter contre les racismes dont l’afrophobie et l’asiaphobie", mentionne le communiqué accompagnant l'annonce d'un dépôt de plainte ce jeudi 26 décembre auprès du Procureur de Paris.
22 septembre 2019 : Une autre Réunionnaise participera à l'élection de Miss France
Dans la ligne de mire du CRAN, les propos racistes postés sur les réseaux sociaux après l'élection de Miss France 2020, remportée par Miss Guadeloupe le 14 décembre.
"Une fois encore, force est de constater, que la plateforme Pharos, dédiée à la chasse aux contenus illicites et violents, sous l’égide du Ministre de l’Intérieur est totalement inefficace. "En ne prenant pas les mesures adéquates pour faire taire l’afrophobie et le racisme primaire décompléxé, l’Etat se rend complice de tels agissements", a ainsi déclaré Thiaba Bruni, porte-parole et vice-présidente du CRAN.
"Lutter contre les racismes dont l’afrophobie et l’asiaphobie"
"L’Etat est censé protéger tous ses citoyens sans distinction et le silence du gouvernement Philippe et des instances décisionnelles des réseaux sociaux ressemble, à s’y méprendre, à celui auquel a été confronté Christiane Taubira, Sibeth NDiaye et tant d’autres. Il semblerait également que notre Secrétaire d’Etat à la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, habituellement sur tous les fronts, fasse oeuvre de discrimination car son mutisme dans cette affaire est éloquenté", retient le CRAN dans son communiqué.
"A travers ces propos abjects, ce ne sont pas seulement Clémence Botino, Sibeth Ndiaye et Christiane Taubira qui sont attaquées mais l’ensemble des Noir-e-s de France et d’Ailleurs", ajoute Ghyslain Vedeux, le président du CRAN.
"J’en appelle donc cette fois-ci à Emmanuel Macron, le Président de la France et de tous les Français quels que soient leur couleur, leur origine, leur sexe et leur religion. Je lui demande solennellement de prendre des engagements fermes pour faire cesser ces outrages récurrents envers les Noir-e-s et Asiatiques de France. Le temps des discours est révolu, nous exigeons maintenant des actes. Se gargariser de beaux principes n’a jamais permis de lutter contre les racismes dont l’afrophobie et l’asiaphobie", mentionne le communiqué accompagnant l'annonce d'un dépôt de plainte ce jeudi 26 décembre auprès du Procureur de Paris.
Dans une séance de questions/réponses organisée sur sa page officielle, la candidate qui vient tout juste de fêter son anniversaire ne s'est pas défilée face à l'une des questions de ses followers. Ce dernier lui posait la question de savoir comment elle avait pris les attaques racistes publiées contre elle pendant concours.
"Je pense que sur Twitter, les gens cherchent avant tout à faire le buzz, à avoir la punchline qui fasse le plus de retweets possibles", a répondu Evelyne de Larichaudy. "C’est vrai que les commentaires racistes, c’est dommage. Et cela montre d’ailleurs qu’il y en a encore en France…", tout en concluant sur une note positive concernant sa participation à cette aventure achevée dans le tableau des 15 finalistes : "Je suis très fière de ma performance à Miss France et je suis très fière de moi. C’est le plus important, bisous aux jaloux."
"Je pense que sur Twitter, les gens cherchent avant tout à faire le buzz, à avoir la punchline qui fasse le plus de retweets possibles", a répondu Evelyne de Larichaudy. "C’est vrai que les commentaires racistes, c’est dommage. Et cela montre d’ailleurs qu’il y en a encore en France…", tout en concluant sur une note positive concernant sa participation à cette aventure achevée dans le tableau des 15 finalistes : "Je suis très fière de ma performance à Miss France et je suis très fière de moi. C’est le plus important, bisous aux jaloux."