Le harcèlement continue après le décès de la jeune fille
Photo de Mikhail Nilov: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/gens-etre-assis-enfants-chaises-7929419/
Dans une interview accordée à l'émission "Touche pas à mon poste" de Cyril Hanouna sur C8, diffusée lundi soir, Betty et François ont partagé les détails du harcèlement que Lindsay avait enduré. Ils ont déclaré que leur fille, élève de 4e au collège Bracke-Desrousseaux, avait été victime d'insultes et de moqueries constantes. Le harcèlement aurait commencé en septembre précédent et aurait empiré au fil des mois. Betty a révélé avoir conseillé à Lindsay de bloquer ses harceleurs sur les réseaux sociaux, mais ces derniers auraient créé de faux comptes pour poursuivre le harcèlement.
Les harceleurs continuent de proférer des menaces et des insultes
Malheureusement, malgré le décès tragique de Lindsay, le harcèlement n'a pas cessé. La mère a déclaré que les harceleurs continuaient de proférer des menaces et des insultes à l'encontre de sa fille, avec des propos tels que "enfin elle est morte cette p..., je vais lui pisser sur sa tombe, je vais lui cramer sa tombe".
Les parents ont également dénoncé l'absence de réaction de l'école face aux signalements. En février, François avait découvert une lettre de suicide sous le matelas de Lindsay. Malgré avoir informé l'académie, les services de police et le principal du collège, ils n'ont reçu aucune réponse. Betty a également révélé que Lindsay avait signalé les menaces à la direction de l'école et avait exprimé sa crainte d'être agressée physiquement, mais aucune mesure n'a été prise pour assurer sa sécurité. La grand-mère de Lindsay aurait également envoyé une lettre au président de la République, Emmanuel Macron, mais n'aurait pas reçu de réponse.
Le procureur de la République de Béthune a annoncé que quatre mineurs et une personne majeure avaient été mis en examen respectivement pour "harcèlement scolaire" et "menaces de mort" dans cette affaire.
Les harceleurs continuent de proférer des menaces et des insultes
Malheureusement, malgré le décès tragique de Lindsay, le harcèlement n'a pas cessé. La mère a déclaré que les harceleurs continuaient de proférer des menaces et des insultes à l'encontre de sa fille, avec des propos tels que "enfin elle est morte cette p..., je vais lui pisser sur sa tombe, je vais lui cramer sa tombe".
Les parents ont également dénoncé l'absence de réaction de l'école face aux signalements. En février, François avait découvert une lettre de suicide sous le matelas de Lindsay. Malgré avoir informé l'académie, les services de police et le principal du collège, ils n'ont reçu aucune réponse. Betty a également révélé que Lindsay avait signalé les menaces à la direction de l'école et avait exprimé sa crainte d'être agressée physiquement, mais aucune mesure n'a été prise pour assurer sa sécurité. La grand-mère de Lindsay aurait également envoyé une lettre au président de la République, Emmanuel Macron, mais n'aurait pas reçu de réponse.
Le procureur de la République de Béthune a annoncé que quatre mineurs et une personne majeure avaient été mis en examen respectivement pour "harcèlement scolaire" et "menaces de mort" dans cette affaire.
"Elles continuent d'insulter ma fille alors qu'elle n'est plus là"
Harcèlement : Le cri du cœur de la famille de Lindsay, qui s’est suicidée à 13 ans. #TPMP pic.twitter.com/BXfmCQhEqt
— TPMP (@TPMP) May 29, 2023
