Capture Instagram Sarah Dzafce
Tout a commencé avec une photo publiée par Sarah Dzafce, alors Miss Finlande, la montrant en train de se tirer les yeux pour les plisser, accompagnée d’une légende stéréotypée visant les Chinois. L’image a rapidement provoqué un tollé. Face à l’ampleur de la réaction, l’organisation du concours a décidé de lui retirer son titre.
L’affaire aurait pu s’arrêter là, mais plusieurs députés du Parti des Finlandais, formation populiste anti-immigration membre de la coalition gouvernementale, ont choisi de soutenir l’ex-Miss en publiant à leur tour des selfies reproduisant le même geste. Une initiative qui a amplifié la controverse et suscité une vague d’indignation en Finlande comme à l’étranger.
Mercredi, le chef du gouvernement est intervenu pour tenter d’éteindre l’incendie. « Je présente mes sincères excuses pour les publications offensantes récemment diffusées par certains députés », a déclaré Petteri Orpo dans des communiqués relayés par les ambassades de Finlande au Japon, en Chine et en Corée du Sud. Il a tenu à rappeler que ces comportements « ne reflètent pas les valeurs d’égalité et d’inclusion de la Finlande » et que « le racisme et la discrimination n’ont pas leur place dans la société finlandaise ».
Les conséquences de la polémique se font déjà sentir sur le plan économique et culturel. Selon la chaîne publique Yle, une société de production finlandaise a suspendu des projets au Japon, tandis que la compagnie aérienne Finnair a reconnu avoir été impactée par l’affaire. Le cabinet du Premier ministre a assuré à l’AFP que les agissements des députés concernés « ne représentent en aucun cas la position officielle de la Finlande ».
Les élus mis en cause, Kaisa Garedew, Juho Eerola et Sebastian Tynkkynen, ont adopté des positions divergentes. La première estime ne pas avoir à présenter d’excuses. Les deux autres ont exprimé leurs regrets, tout en affirmant, pour Sebastian Tynkkynen, que le geste n’avait « pas vocation à blesser qui que ce soit ». Leur groupe parlementaire doit se réunir pour examiner d’éventuelles sanctions disciplinaires.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2023, le gouvernement finlandais est régulièrement fragilisé par des dérapages verbaux ou symboliques de membres du Parti des Finlandais. L’été dernier déjà, un député avait suscité la polémique en affirmant que l’immigration transformait le pays en « porcherie ». Cette nouvelle affaire relance le débat sur la place de ce parti au sein de la coalition et sur les lignes rouges que l’exécutif entend, ou non, faire respecter.
L’affaire aurait pu s’arrêter là, mais plusieurs députés du Parti des Finlandais, formation populiste anti-immigration membre de la coalition gouvernementale, ont choisi de soutenir l’ex-Miss en publiant à leur tour des selfies reproduisant le même geste. Une initiative qui a amplifié la controverse et suscité une vague d’indignation en Finlande comme à l’étranger.
Mercredi, le chef du gouvernement est intervenu pour tenter d’éteindre l’incendie. « Je présente mes sincères excuses pour les publications offensantes récemment diffusées par certains députés », a déclaré Petteri Orpo dans des communiqués relayés par les ambassades de Finlande au Japon, en Chine et en Corée du Sud. Il a tenu à rappeler que ces comportements « ne reflètent pas les valeurs d’égalité et d’inclusion de la Finlande » et que « le racisme et la discrimination n’ont pas leur place dans la société finlandaise ».
Les conséquences de la polémique se font déjà sentir sur le plan économique et culturel. Selon la chaîne publique Yle, une société de production finlandaise a suspendu des projets au Japon, tandis que la compagnie aérienne Finnair a reconnu avoir été impactée par l’affaire. Le cabinet du Premier ministre a assuré à l’AFP que les agissements des députés concernés « ne représentent en aucun cas la position officielle de la Finlande ».
Les élus mis en cause, Kaisa Garedew, Juho Eerola et Sebastian Tynkkynen, ont adopté des positions divergentes. La première estime ne pas avoir à présenter d’excuses. Les deux autres ont exprimé leurs regrets, tout en affirmant, pour Sebastian Tynkkynen, que le geste n’avait « pas vocation à blesser qui que ce soit ». Leur groupe parlementaire doit se réunir pour examiner d’éventuelles sanctions disciplinaires.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2023, le gouvernement finlandais est régulièrement fragilisé par des dérapages verbaux ou symboliques de membres du Parti des Finlandais. L’été dernier déjà, un député avait suscité la polémique en affirmant que l’immigration transformait le pays en « porcherie ». Cette nouvelle affaire relance le débat sur la place de ce parti au sein de la coalition et sur les lignes rouges que l’exécutif entend, ou non, faire respecter.







