C’est la rentrée télévisuelle et tous les coups sont permis apparemment. Pour une fois, Réunion 1ère a tiré le premier (sans jeu de mots), mais Antenne Réunion va répliquer sans tarder. C’est la guerre des chaînes, en métropole c’est courant, ici on avait pris l’habitude de voir la chaîne du service public se satisfaire de sa descente aux enfers, l’état d’esprit a évolué.
Les choses ont changé semble-t-il avec l’arrivée du duo Robert Moy/Gérard Hoarau, un seul homme n’étant pas suffisant pour remettre sur les rails la vacillante maison du Barachois. Bientôt d’ailleurs, on ne pourra plus l’appeler ainsi, le déménagement des studios vers la Technopole étant prévus pour les prochains mois.
Réunion 1ère pouvait-elle rester les bras croisés à regarder l’audience s’effondrer (15% contre 30% à Antenne)? Non évidemment, mais la réaction arrive tard, Antenne Réunion ayant justement profité de l’apathie de sa principale chaîne concurrente. S’il y a bien un directeur qui n’était pas à sa place au Barachois, c’était Benoît Saudeau. En n’écoutant que lui-même, il est en grande partie responsable des chiffres catastrophiques de Réunion 1ère, en radio comme en télé.
Robert Moy, le nouveau directeur, et Gérard Hoarau, son adjoint, ont été chargés de donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Les moyens sont là, mais le management à l’ancienne, la résistance de certains syndicats et les compétences médiocres de quelques-uns ont manifestement eu raison de la moindre tentative de relance de la machine. Les syndicats maison joueront-ils le nouveau jeu mis en place?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, et quand on est tombé aussi bas, on ne peut que faire mieux. Le service public a réagi comme une télévision privée, à savoir écouter les attentes des téléspectateurs et aller chercher les talents là où ils sont. Le débauchage de Jean-Marc Collienne est le transfert médiatique qu’il fallait pour démarrer la campagne de reconquête. Pour info, un présentateur-vedette d’Antenne Réunion a failli aussi y aller…
En métropole, avant la fin de chaque saison télévisuelle, les discussions sont engagées pour débaucher untel ou unetelle, à La Réunion, on connaît désormais la même surenchère. Benoît Saudeau répétait à qui veut l’entendre que l’audience n’était pas sa priorité ni son obsession, Robert Moy dit tout à fait le contraire et espère même rattraper la chaîne privée d’ici deux ans!
Tout le monde sait qu’en matière audiovisuelle, il est facile de perdre des points et autrement plus difficile de remonter. Un présentateur-vedette de JT ne suffira pas, il faudra certainement d’autres arguments pour attirer les téléspectateurs. Et en face, ils ne vont pas rester les bras croisés… On regardera tout ça avec attention à partir de début septembre, et on comptera les points au prochain Médiamétrie… Ca promet!
Les choses ont changé semble-t-il avec l’arrivée du duo Robert Moy/Gérard Hoarau, un seul homme n’étant pas suffisant pour remettre sur les rails la vacillante maison du Barachois. Bientôt d’ailleurs, on ne pourra plus l’appeler ainsi, le déménagement des studios vers la Technopole étant prévus pour les prochains mois.
Réunion 1ère pouvait-elle rester les bras croisés à regarder l’audience s’effondrer (15% contre 30% à Antenne)? Non évidemment, mais la réaction arrive tard, Antenne Réunion ayant justement profité de l’apathie de sa principale chaîne concurrente. S’il y a bien un directeur qui n’était pas à sa place au Barachois, c’était Benoît Saudeau. En n’écoutant que lui-même, il est en grande partie responsable des chiffres catastrophiques de Réunion 1ère, en radio comme en télé.
Robert Moy, le nouveau directeur, et Gérard Hoarau, son adjoint, ont été chargés de donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Les moyens sont là, mais le management à l’ancienne, la résistance de certains syndicats et les compétences médiocres de quelques-uns ont manifestement eu raison de la moindre tentative de relance de la machine. Les syndicats maison joueront-ils le nouveau jeu mis en place?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, et quand on est tombé aussi bas, on ne peut que faire mieux. Le service public a réagi comme une télévision privée, à savoir écouter les attentes des téléspectateurs et aller chercher les talents là où ils sont. Le débauchage de Jean-Marc Collienne est le transfert médiatique qu’il fallait pour démarrer la campagne de reconquête. Pour info, un présentateur-vedette d’Antenne Réunion a failli aussi y aller…
En métropole, avant la fin de chaque saison télévisuelle, les discussions sont engagées pour débaucher untel ou unetelle, à La Réunion, on connaît désormais la même surenchère. Benoît Saudeau répétait à qui veut l’entendre que l’audience n’était pas sa priorité ni son obsession, Robert Moy dit tout à fait le contraire et espère même rattraper la chaîne privée d’ici deux ans!
Tout le monde sait qu’en matière audiovisuelle, il est facile de perdre des points et autrement plus difficile de remonter. Un présentateur-vedette de JT ne suffira pas, il faudra certainement d’autres arguments pour attirer les téléspectateurs. Et en face, ils ne vont pas rester les bras croisés… On regardera tout ça avec attention à partir de début septembre, et on comptera les points au prochain Médiamétrie… Ca promet!
