"C’est un spectacle pour petits et grands, ce n’est pas un spectacle réservé aux spécialistes", indique le photographe amoureux du volcan. Voilà plus de dix ans qu'Arnaud Barrey capture les éruptions du Piton de La Fournaise, au plus près des fontaines de lave.
Alors ce lundi soir, hors de question de louper le spectacle. Arnaud prend son matériel et franchit la porte de l’enclos : "J’ai partagé ce moment magique avec environ 200 personnes. C’est tellement mieux que d’être tout seul dans l’enclos avec mon accréditation. Ça m’a fait plaisir de voir les Réunionnais se réapproprier leur volcan."
Pour le photographe, l’interdiction d’accéder à l’enclos lors des éruptions est une aberration. "À Hawaï, ils ont fait du volcan un véritable atout touristique. C’est l’inverse de la politique appliquée ici."
"Il est moins dangereux de laisser entrer les gens dans l’enclos en les maintenant à distance, que de laisser les passionnés contourner l’enclos en bord de falaise la nuit. À 500 m de l’éruption on peut largement profiter du spectacle. C’est ce qui se faisait avant l’effondrement du cratère Dolomieu, où les gendarmes nous maintenaient à distance mais nous permettaient quand même de profiter."
Alors ce lundi soir, hors de question de louper le spectacle. Arnaud prend son matériel et franchit la porte de l’enclos : "J’ai partagé ce moment magique avec environ 200 personnes. C’est tellement mieux que d’être tout seul dans l’enclos avec mon accréditation. Ça m’a fait plaisir de voir les Réunionnais se réapproprier leur volcan."
Pour le photographe, l’interdiction d’accéder à l’enclos lors des éruptions est une aberration. "À Hawaï, ils ont fait du volcan un véritable atout touristique. C’est l’inverse de la politique appliquée ici."
"Il est moins dangereux de laisser entrer les gens dans l’enclos en les maintenant à distance, que de laisser les passionnés contourner l’enclos en bord de falaise la nuit. À 500 m de l’éruption on peut largement profiter du spectacle. C’est ce qui se faisait avant l’effondrement du cratère Dolomieu, où les gendarmes nous maintenaient à distance mais nous permettaient quand même de profiter."
Des autorisations de plus en plus rares …
"Moi au final j’ai jeté l’éponge. C’était vraiment pénible de faire des pieds et des mains pour obtenir une autorisation que l’on m’a accordée pendant 10 ans", explique le photographe.
Les démarches seraient devenues de plus en plus compliquées pour obtenir le précieux sésame, permettant d’entrer dans l’enclos lors d’une éruption. Un moyen de décourager les candidats, selon Arnaud.
"Moi au final j’ai jeté l’éponge. C’était vraiment pénible de faire des pieds et des mains pour obtenir une autorisation que l’on m’a accordée pendant 10 ans", explique le photographe.
Les démarches seraient devenues de plus en plus compliquées pour obtenir le précieux sésame, permettant d’entrer dans l’enclos lors d’une éruption. Un moyen de décourager les candidats, selon Arnaud.
… Et une interdiction qui semble s’assouplir
Après l’accident mortel de 2003, la préfecture n’a pas lésiné sur les moyens pour limiter l’accès à l’enclos du volcan : "À l’époque, il y avait toujours deux gendarmes à la porte du Pas de Bellecombe, et d’autres en bas des coulées, à l’accès de Saint-Philippe", raconte Arnaud Barrey.
Mais depuis, les choses ont changé, les contrôles ont diminué, voire disparu. Hier soir, les gendarmes n’étaient d’ailleurs pas sur les lieux, indique-t-il.
Après l’accident mortel de 2003, la préfecture n’a pas lésiné sur les moyens pour limiter l’accès à l’enclos du volcan : "À l’époque, il y avait toujours deux gendarmes à la porte du Pas de Bellecombe, et d’autres en bas des coulées, à l’accès de Saint-Philippe", raconte Arnaud Barrey.
Mais depuis, les choses ont changé, les contrôles ont diminué, voire disparu. Hier soir, les gendarmes n’étaient d’ailleurs pas sur les lieux, indique-t-il.
"Le volcan est plus intimidant que l’océan"
"Assister à une éruption est aussi risqué que de se balader au bord de la mer où une grande vague pourrait vous emporter, explique Arnaud, mais le volcan est plus effrayant, plus intimidant que l’océan, alors il tient plus en respect le visiteur. Personne n’essaie de trop s’approcher ou de marcher sur la lave par exemple".
Pour ce passionné, le piton de la Fournaise, volcan de type effusif, peut être apprivoisé et approché sans danger : "Les professionnels du volcan étaient heureux de voir du monde dans l’enclos. Les gens se saluaient et se donnaient des conseils. C’était une très bonne ambiance hier soir et tout le monde devrait pouvoir en profiter."
"Assister à une éruption est aussi risqué que de se balader au bord de la mer où une grande vague pourrait vous emporter, explique Arnaud, mais le volcan est plus effrayant, plus intimidant que l’océan, alors il tient plus en respect le visiteur. Personne n’essaie de trop s’approcher ou de marcher sur la lave par exemple".
Pour ce passionné, le piton de la Fournaise, volcan de type effusif, peut être apprivoisé et approché sans danger : "Les professionnels du volcan étaient heureux de voir du monde dans l’enclos. Les gens se saluaient et se donnaient des conseils. C’était une très bonne ambiance hier soir et tout le monde devrait pouvoir en profiter."