Michel Dennemont, vice-président CG, Clodine BOIS, conseillère générale, Bachil Valy, vice-président CG, Jacqueline Silotia, conseillère générale, Nassimah Dindar, présidente du Conseil Général, Henri Hippolyte, conseiller général Serge Hoarau, conseiller général Daniel Alamélou, vice-président du CG
Petit clin d’œil en direction des journalistes: «La mission des élus comme celle des journalistes peut se rejoindre sur un objectif commun: faire que notre société s’améliore, que chacun y trouve sa place et puisse contribuer à l’harmonie générale à laquelle nous aspirons tous. Sur cet objectif, essentiel, nous nous retrouvons». Le ton devient plus grave pour évoquer les attentats de Paris. La présidente du Conseil Général a trouvé la réponse de la nation «exemplaire», même si elle déplore à titre personnel qu’il n’y ait pas eu plus de monde dans la rue dans notre île.
Grand plaidoyer ensuite sur la laïcité: «Liberté, égalité, fraternité, et je rajouterais laïcité. Je voudrais rappeler ici, en ce lieu, à la Villa, là, que toutes les fêtes culturelles et cultuelles sont célébrées sans que le principe de laïcité ne soit jamais écorné. Ici, à La Réunion, toutes ces fêtes sont partagées dans l’unité, dans la concorde, dans le respect de la laïcité». Nassimah Dindar de faire ensuite un distinguo appuyé entre la connaissance et la CO-naissance, facteur de richesse des Réunionnais… La présidente de citer ensuite Manuel Valls -eh oui!-, et son plan de pédagogie citoyenne avant de conclure: «Cette bataille, c’est celle de la conscience ouverte, mais aussi celle de la connaissance…»
Et quid des réalisations du Conseil Général à l’heure du bilan? Nassimah Dindar, à juste titre, ne rentre pas dans les détails, ce rendez-vous n'étant pas propice à un énoncé, mais elle parle de ce qui anime sa volonté: « Au Conseil Général, cette impulsion du terrain vient des nombreux travailleurs sociaux qui rencontrent les gens et qui gèrent la politique de l’enfance en danger, véritable pouls du malaise et du mal-être des familles. Nous voyons des personnalités déstructurées, souvent sans repère familial, où l’absence du père est réelle. Nos travailleurs sociaux savent déceler les germes de la violence et de la radicalisation. Cette radicalisation peut avoir plusieurs formes: nous devons rester très vigilants. C’est une responsabilité collective de notre société »....
Nassimah Dindar a rappelé néanmoins que les chiffres du chômage, et notamment chez les jeunes, ne sont pas bons (ndlr: 60% concernant les jeunes). La Réunion n’est donc pas l’élève modèle, mais «nous avons tout de même à faire entendre la voix de nos expérimentations, de nos politiques publiques qui marchent et qui soutiennent la jeunesse réunionnaise»…
Enfin, petit message pour ses futurs adversaires: « Pour 2015, reconnaissons que le mépris de l’autre, l’attaque de l’autre ne fait pas grandir la politique. Si des candidats aux prochaines élections se présentent en résumant des élus à un engagement pour du pouvoir personnel ou à du clientélisme, ils ne feront qu’alimenter le sentiment ambiant de désamour envers la politique. L’attaque de ses pairs sur la réalité de l’engagement n’est jamais bon. Ne réduisons pas le débat démocratique aux querelles de personnes qui sont par nature stériles et improductives.
Je ne crains pas le choc des civilisations. Je ne crains pas le choc des idées. Je ne crains pas l’affrontement de blocs. Mais j’ai toujours craint le choc et la rencontre des ignorances... Il est temps d'ouvrir les yeux sur la réalité d'aujourd'hui pour que demain ne soit pas plus terrible »... Le soldat Nassimah est prêt!
C.R.
Grand plaidoyer ensuite sur la laïcité: «Liberté, égalité, fraternité, et je rajouterais laïcité. Je voudrais rappeler ici, en ce lieu, à la Villa, là, que toutes les fêtes culturelles et cultuelles sont célébrées sans que le principe de laïcité ne soit jamais écorné. Ici, à La Réunion, toutes ces fêtes sont partagées dans l’unité, dans la concorde, dans le respect de la laïcité». Nassimah Dindar de faire ensuite un distinguo appuyé entre la connaissance et la CO-naissance, facteur de richesse des Réunionnais… La présidente de citer ensuite Manuel Valls -eh oui!-, et son plan de pédagogie citoyenne avant de conclure: «Cette bataille, c’est celle de la conscience ouverte, mais aussi celle de la connaissance…»
Et quid des réalisations du Conseil Général à l’heure du bilan? Nassimah Dindar, à juste titre, ne rentre pas dans les détails, ce rendez-vous n'étant pas propice à un énoncé, mais elle parle de ce qui anime sa volonté: « Au Conseil Général, cette impulsion du terrain vient des nombreux travailleurs sociaux qui rencontrent les gens et qui gèrent la politique de l’enfance en danger, véritable pouls du malaise et du mal-être des familles. Nous voyons des personnalités déstructurées, souvent sans repère familial, où l’absence du père est réelle. Nos travailleurs sociaux savent déceler les germes de la violence et de la radicalisation. Cette radicalisation peut avoir plusieurs formes: nous devons rester très vigilants. C’est une responsabilité collective de notre société »....
Nassimah Dindar a rappelé néanmoins que les chiffres du chômage, et notamment chez les jeunes, ne sont pas bons (ndlr: 60% concernant les jeunes). La Réunion n’est donc pas l’élève modèle, mais «nous avons tout de même à faire entendre la voix de nos expérimentations, de nos politiques publiques qui marchent et qui soutiennent la jeunesse réunionnaise»…
Enfin, petit message pour ses futurs adversaires: « Pour 2015, reconnaissons que le mépris de l’autre, l’attaque de l’autre ne fait pas grandir la politique. Si des candidats aux prochaines élections se présentent en résumant des élus à un engagement pour du pouvoir personnel ou à du clientélisme, ils ne feront qu’alimenter le sentiment ambiant de désamour envers la politique. L’attaque de ses pairs sur la réalité de l’engagement n’est jamais bon. Ne réduisons pas le débat démocratique aux querelles de personnes qui sont par nature stériles et improductives.
Je ne crains pas le choc des civilisations. Je ne crains pas le choc des idées. Je ne crains pas l’affrontement de blocs. Mais j’ai toujours craint le choc et la rencontre des ignorances... Il est temps d'ouvrir les yeux sur la réalité d'aujourd'hui pour que demain ne soit pas plus terrible »... Le soldat Nassimah est prêt!
C.R.
Pierre Verges, vice-président du CG, Pierre-Yves Versini, journaliste au Quotidien, et Nassimah Dindar
Anna Bellissens, d'Antenne Réunion, Michèle Bénard, attachée de presse CG, Julie Lebihan, d'Antenne Réunion, Christine Tanhoo, d'Antenne Réunion, Nathalie Almar, d'Antenne Réunion, Yasmine Bobat, assistante presse CG
Christian Leuck, directeur de la communication du CG, Gilles Vaubourg, directeur général de Réunion 1ère et Eric Fontaine, rédacteur en chef d'Antenne Réunion











