Dans les villages et les campagnes, mais aussi sur des territoires insulaires comme La Réunion, ces guérisseurs traditionnels continuent de susciter la curiosité. Leur méthode est simple en apparence : quelques gestes symboliques et une prière transmise de génération en génération, souvent chuchotée à voix basse. Mais pour ceux qui en bénéficient, le résultat dépasse parfois toute logique médicale.
Mado, 42 ans, raconte avoir souffert d’une verrue plantaire douloureuse pendant près d’un an. « J’avais consulté mon médecin, j’avais fait plusieurs séances de brûlure à l’azote, mais elle revenait toujours. Une amie m’a conseillé un rebouteux dans les Hauts. Tout le monde le connait dans l'ouest. Honnêtement, je n’y croyais pas. Pourtant, trois semaines après, la verrue avait complètement disparu. Je n’ai plus jamais eu de récidive », confie-t-elle.
Jean-Pierre, 67 ans, se souvient quant à lui d’une expérience vécue dans son enfance, dans les Vosges : « J’avais plein de petites verrues sur les doigts. Ma grand-mère m’a emmené voir un monsieur du village, réputé pour ‘couper les verrues’. Il a juste murmuré quelque chose en me tenant la main. Quelques jours plus tard, elles avaient toutes séché et étaient tombées. À l’époque, on ne se posait pas de questions, c’était presque normal d’aller voir ce genre de personnes. »
La science explique souvent ces guérisons par un effet placebo puissant. La conviction que le rituel fonctionne, associée à la capacité naturelle du système immunitaire, suffirait parfois à déclencher la disparition des verrues. Mais réduire ces pratiques à un simple phénomène psychologique ne suffit pas à expliquer leur popularité. Aujourd’hui encore, malgré les progrès de la dermatologie, ces guérisseurs traditionnels gardent une place dans l’imaginaire collectif.
Mado, 42 ans, raconte avoir souffert d’une verrue plantaire douloureuse pendant près d’un an. « J’avais consulté mon médecin, j’avais fait plusieurs séances de brûlure à l’azote, mais elle revenait toujours. Une amie m’a conseillé un rebouteux dans les Hauts. Tout le monde le connait dans l'ouest. Honnêtement, je n’y croyais pas. Pourtant, trois semaines après, la verrue avait complètement disparu. Je n’ai plus jamais eu de récidive », confie-t-elle.
Jean-Pierre, 67 ans, se souvient quant à lui d’une expérience vécue dans son enfance, dans les Vosges : « J’avais plein de petites verrues sur les doigts. Ma grand-mère m’a emmené voir un monsieur du village, réputé pour ‘couper les verrues’. Il a juste murmuré quelque chose en me tenant la main. Quelques jours plus tard, elles avaient toutes séché et étaient tombées. À l’époque, on ne se posait pas de questions, c’était presque normal d’aller voir ce genre de personnes. »
La science explique souvent ces guérisons par un effet placebo puissant. La conviction que le rituel fonctionne, associée à la capacité naturelle du système immunitaire, suffirait parfois à déclencher la disparition des verrues. Mais réduire ces pratiques à un simple phénomène psychologique ne suffit pas à expliquer leur popularité. Aujourd’hui encore, malgré les progrès de la dermatologie, ces guérisseurs traditionnels gardent une place dans l’imaginaire collectif.








