Un meurtrier présumé libéré de prison en Italie en raison de son poids

La décision fait grincer des dents et particulièrement du côté de la famille de la victime. Si l'ex prisonnier est temporairement assigné à résidence pour des raisons de santé,  les parents d'Erika, la victime s'indignent :  "Dimitri m'avait appelé, il avait pleuré avec moi, me jurant que ce n'était pas lui qui l'avait tuée. Il a dit qu'elle était morte dans ses bras, mais il l'a tuée comme un chien et le lendemain, il est venu me chercher pour se confier. Le jour de l'anniversaire d'Erika, il est venu au bar pour m'apporter un bouquet de roses. Il n'a même pas eu le courage d'aller au cimetière", a déclaré la mère.

Le père d'Erika est catégorique, considérant Dimitri comme "une personne dangereuse, qui devrait être en prison et à la place peut sortir au bar avec son père". Il souligne le manque de remords de l'assassin présumé, décrivant des actions insensibles et irrespectueuses envers la mémoire de la défunte.

Dimitri Fricano aurait considérablement augmenté son poids au cours des derniers mois, dépassant les 200 kg. Cette situation le contraindrait à se déplacer en fauteuil roulant, l'empêchant d'assurer ses besoins quotidiens de manière autonome. Le tribunal de Turin a ainsi justifié sa décision de le placer en résidence chez ses parents à Biella. La situation sera réévaluée dans un an, laissant la possibilité de prolonger le dispositif.

Le père de Dimitri Fricano a répondu aux critiques des parents d'Erika en expliquant : "Mon fils n'a pas bien réagi, ils se sont disputés. Je ne sais pas ce qui s'est passé parce que je n'étais pas là. Il n'avait jamais été violent. Je demande pardon aux parents d'Erika. Elle était plus qu'une fille pour moi, nous étions heureux avec elle, elle est restée avec nous pendant 10 ans. C'est un drame", a-t-il commenté.