Une dépression explosive : la "bombe météorologique"
La dépression est passée d’environ 1 000 hPa mercredi à minuit à 970 hPa ce jeudi. Ce phénomène, connu sous le nom de cyclogénèse explosive, traduit une intensification soudaine et violente du système dépressionnaire. Il s'agit typiquement du genre de configuration que l’on observe dans l’Atlantique Nord à l’automne, quand des masses d’air chaud et froid s’affrontent brutalement.
Cette différence de pression engendre un resserrement du gradient isobarique, responsable des vents tempétueux observés sur le littoral atlantique.
Des rafales et des vagues d’une intensité rare
Les stations météo enregistrent des valeurs impressionnantes avec par exemple145 km/h à Messanges (Landes). Dans les terres, le vent n’est pas en reste : jusqu’à 115 km/h à Saintes et 105 km/h à Belin-Béliet.
En mer, les bouées météo signalent des vagues atteignant 5 à 6 mètres, notamment au large du Pays basque et des Landes. Couplé à un coefficient de marée élevé (83 ce matin, 81 ce soir), le phénomène provoque un risque marqué de submersion marine, particulièrement à marée haute entre La Rochelle et Saint-Jean-de-Luz. Ainsi19 départements ont été placés en vigilance orange.
Pour les spécialistes, la tempête Benjamin illustre une tendance observée depuis plusieurs années : des dépressions plus intenses, plus rapides et plus humides, sous l’effet combiné du réchauffement des océans et des modifications de la circulation atmosphérique.
La dépression est passée d’environ 1 000 hPa mercredi à minuit à 970 hPa ce jeudi. Ce phénomène, connu sous le nom de cyclogénèse explosive, traduit une intensification soudaine et violente du système dépressionnaire. Il s'agit typiquement du genre de configuration que l’on observe dans l’Atlantique Nord à l’automne, quand des masses d’air chaud et froid s’affrontent brutalement.
Cette différence de pression engendre un resserrement du gradient isobarique, responsable des vents tempétueux observés sur le littoral atlantique.
Des rafales et des vagues d’une intensité rare
Les stations météo enregistrent des valeurs impressionnantes avec par exemple145 km/h à Messanges (Landes). Dans les terres, le vent n’est pas en reste : jusqu’à 115 km/h à Saintes et 105 km/h à Belin-Béliet.
En mer, les bouées météo signalent des vagues atteignant 5 à 6 mètres, notamment au large du Pays basque et des Landes. Couplé à un coefficient de marée élevé (83 ce matin, 81 ce soir), le phénomène provoque un risque marqué de submersion marine, particulièrement à marée haute entre La Rochelle et Saint-Jean-de-Luz. Ainsi19 départements ont été placés en vigilance orange.
Pour les spécialistes, la tempête Benjamin illustre une tendance observée depuis plusieurs années : des dépressions plus intenses, plus rapides et plus humides, sous l’effet combiné du réchauffement des océans et des modifications de la circulation atmosphérique.








