Dans la célèbre Maison des secrets, les lumières sont vives, les caméras omniprésentes et les candidats scrutés en continu par des millions de téléspectateurs. Mais derrière ce spectacle se cachent des pressions psychologiques dont on mesure rarement la violence. Marianne, éliminée la semaine dernière de la 13e saison de Secret Story, en est l’illustration tragique.
Peu après sa sortie, la jeune femme est apparue dans une interview accordée à Jeremstar, en larmes, parlant d’« enfer » et confiant son envie de mourir. « Je ne supporte plus tout ce qu’on dit sur moi », expliquait-elle, bouleversée, faisant référence à la vague d’insultes et de critiques reçues sur les réseaux sociaux à propos de son comportement dans l’émission, que certains ont jugé raciste envers deux autres candidates.
Dans un message adressé directement au PDG d’Endemol, la société de production, elle ne cachait plus sa détresse : « Vous avez détruit ma vie. Comment j’ai pu vous faire confiance ? À cause de vous je vais me foutre en l’air. » Elle reproche aussi un montage biaisé de l’émission, qui selon elle a accentué la perception négative du public.
Face à la gravité de la situation, la production a convoqué une réunion de crise. « Suite à cette réunion, il a été décidé de placer Marianne en maison de repos dès le début de la semaine prochaine », a indiqué Jeremstar, qualifiant la décision d’« inédite » en treize saisons du programme. « Je n’ai jamais vu quelqu’un être autant au bout du rouleau. J’ai vraiment cru qu’elle allait commettre l’irréparable », ajoute-t-il.
Cette affaire illustre à quel point les mécanismes de la télé-réalité — isolement, exposition extrême, jugements instantanés et amplification sur les réseaux sociaux — peuvent broyer psychologiquement des participants. Si la production semble avoir pris des mesures pour Marianne, la question demeure : jusqu’où peut-on pousser des individus dans un huis clos sous pression, pour le divertissement du public, sans en payer le prix humain ?
Peu après sa sortie, la jeune femme est apparue dans une interview accordée à Jeremstar, en larmes, parlant d’« enfer » et confiant son envie de mourir. « Je ne supporte plus tout ce qu’on dit sur moi », expliquait-elle, bouleversée, faisant référence à la vague d’insultes et de critiques reçues sur les réseaux sociaux à propos de son comportement dans l’émission, que certains ont jugé raciste envers deux autres candidates.
Dans un message adressé directement au PDG d’Endemol, la société de production, elle ne cachait plus sa détresse : « Vous avez détruit ma vie. Comment j’ai pu vous faire confiance ? À cause de vous je vais me foutre en l’air. » Elle reproche aussi un montage biaisé de l’émission, qui selon elle a accentué la perception négative du public.
Face à la gravité de la situation, la production a convoqué une réunion de crise. « Suite à cette réunion, il a été décidé de placer Marianne en maison de repos dès le début de la semaine prochaine », a indiqué Jeremstar, qualifiant la décision d’« inédite » en treize saisons du programme. « Je n’ai jamais vu quelqu’un être autant au bout du rouleau. J’ai vraiment cru qu’elle allait commettre l’irréparable », ajoute-t-il.
Cette affaire illustre à quel point les mécanismes de la télé-réalité — isolement, exposition extrême, jugements instantanés et amplification sur les réseaux sociaux — peuvent broyer psychologiquement des participants. Si la production semble avoir pris des mesures pour Marianne, la question demeure : jusqu’où peut-on pousser des individus dans un huis clos sous pression, pour le divertissement du public, sans en payer le prix humain ?







