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Scandale: Il allume sa cigarette avec la flamme du Soldat inconnu


Un homme a été placé en garde à vue à Paris après avoir été filmé en train d’allumer sa cigarette à l’aide de la flamme éternelle du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. L’acte, considéré comme une profanation d’un monument mémoriel, a provoqué une vive émotion et pourrait lui valoir jusqu’à un an de prison.


Par Théophile Valombre - Publié le Mercredi 6 Août 2025 à 16:49

Scandale: Il allume sa cigarette avec la flamme du Soldat inconnu
Les images, largement relayées sur les réseaux sociaux ces derniers jours, montrent un individu franchissant les chaînes de protection entourant la tombe du Soldat inconnu. Sans hésiter, il se penche vers la flamme – symbole de la mémoire nationale en hommage aux combattants morts pour la France – pour y allumer sa cigarette. Une scène choquante, observée par des passants médusés et des touristes.

Une violation de la loi pénale
Interpellé le mardi 5 août, l’homme a reconnu les faits lors de sa garde à vue. En droit français, un tel comportement tombe sous le coup de l’article 225-17 du Code pénal, qui sanctionne toute atteinte à un lieu ou un monument érigé à la mémoire des morts. La peine encourue peut aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Ce délit est assimilé à la violation de sépultures ou d’urnes funéraires. 

Un acte assumé et dénoncé
Selon une témoin présente sur les lieux, à l’origine de la vidéo virale, l’auteur du geste n’était ni alcoolisé ni sous l’emprise de drogues. « Il avait l’air totalement lucide, et même fier de ce qu’il faisait », a confié cette touriste lettone au Figaro.

L’affaire a rapidement pris une dimension nationale. Patricia Miralles, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, a salué la célérité des forces de l’ordre. Sur le réseau X (anciennement Twitter), elle a fermement dénoncé l’acte : « Ce n’est pas un simple écart : c’est une profanation ».

De son côté, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a également réagi avec fermeté : « Ce geste, indigne et misérable, porte atteinte à la mémoire de ceux qui sont morts pour la France ».