Photo d'illustration de Ksenia Chernaya: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/jouer-ecole-colore-enfants-8535193/
Le 8 septembre 2025 devait être une journée ordinaire pour Sonia et son conjoint. Leur fils Gabriel, âgé de neuf mois, entamait son premier jour officiel à la MAM de Plumelin, après une semaine d’adaptation sans incident.
Mais à 13 h 57, le téléphone de la jeune mère sonne. À l’autre bout du fil, l’assistante maternelle en charge de l’enfant lui parle d’un “incident avec un jouet” et mentionne que le petit “a la joue violette”.
Lorsque les parents arrivent sur place, la scène qu’ils découvrent les fige. « J’ai hurlé. Gabriel était méconnaissable », se souvient Sonia. Le visage du nourrisson porte des ecchymoses, des plaies et des marques évoquant des morsures.
Le couple se précipite vers le cabinet médical le plus proche, mais aucun praticien n’est disponible. Redoutant un traumatisme crânien, les parents filent alors vers le centre hospitalier Bretagne Atlantique, à Vannes.
À l’hôpital, Gabriel est immédiatement pris en charge. Le rapport médical, que Le Télégramme a pu consulter, mentionne comme motif d’admission : “coups et blessures”. Les médecins relèvent deux ecchymoses de 3 cm et une de 10 cm sur le visage, ainsi qu’une autre, au genou, “faisant évoquer une morsure”. Bien que le scanner cérébral n’ait révélé aucune anomalie, les praticiens estiment que “le traumatisme est important” et jugent “incohérente la cause présumée” évoquée par la MAM.
L’hôpital effectue alors un signalement à la procureure de Lorient, ainsi qu’à la Protection maternelle et infantile (PMI), tout en conseillant aux parents de déposer plainte. Ce qu’ils feront dès le lendemain à la gendarmerie de Baud. Une enquête pour violences sur mineur est ouverte.
Sur réquisition du parquet, un médecin légiste a examiné Gabriel, mais la famille n’a reçu aucun retour officiel sur ses conclusions. Le 20 octobre, coup de massue : la gendarmerie annonce à Sonia que le dossier a été classé sans suite par la procureure. Refusant de tourner la page, Sonia s’est tournée vers l’association France Victimes, qui accompagne les familles confrontées à des infractions pénales. Une juriste tente désormais de récupérer le dossier et d’obtenir les motifs du classement.
Mais à 13 h 57, le téléphone de la jeune mère sonne. À l’autre bout du fil, l’assistante maternelle en charge de l’enfant lui parle d’un “incident avec un jouet” et mentionne que le petit “a la joue violette”.
Lorsque les parents arrivent sur place, la scène qu’ils découvrent les fige. « J’ai hurlé. Gabriel était méconnaissable », se souvient Sonia. Le visage du nourrisson porte des ecchymoses, des plaies et des marques évoquant des morsures.
Le couple se précipite vers le cabinet médical le plus proche, mais aucun praticien n’est disponible. Redoutant un traumatisme crânien, les parents filent alors vers le centre hospitalier Bretagne Atlantique, à Vannes.
À l’hôpital, Gabriel est immédiatement pris en charge. Le rapport médical, que Le Télégramme a pu consulter, mentionne comme motif d’admission : “coups et blessures”. Les médecins relèvent deux ecchymoses de 3 cm et une de 10 cm sur le visage, ainsi qu’une autre, au genou, “faisant évoquer une morsure”. Bien que le scanner cérébral n’ait révélé aucune anomalie, les praticiens estiment que “le traumatisme est important” et jugent “incohérente la cause présumée” évoquée par la MAM.
L’hôpital effectue alors un signalement à la procureure de Lorient, ainsi qu’à la Protection maternelle et infantile (PMI), tout en conseillant aux parents de déposer plainte. Ce qu’ils feront dès le lendemain à la gendarmerie de Baud. Une enquête pour violences sur mineur est ouverte.
Sur réquisition du parquet, un médecin légiste a examiné Gabriel, mais la famille n’a reçu aucun retour officiel sur ses conclusions. Le 20 octobre, coup de massue : la gendarmerie annonce à Sonia que le dossier a été classé sans suite par la procureure. Refusant de tourner la page, Sonia s’est tournée vers l’association France Victimes, qui accompagne les familles confrontées à des infractions pénales. Une juriste tente désormais de récupérer le dossier et d’obtenir les motifs du classement.
