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La Région Réunion

Nos artistes à l’honneur


Pour cette 2ème édition des Francofolies, les organisateurs ont misé sur les artistes locaux, avec succès. Pix’L, Pigment, Zarlor nout péi et la richesse musicale réunionnaise. Rencontres.


Par La Réunion Positive - Publié le Vendredi 11 Mai 2018 à 12:58

Pix’L 

s’est fait connaître du grand public réunionnais en 2012, après avoir réalisé la première partie de The Congos lors du Reggae Unity Festival, sur scène au Festival Liberté Métiss de 2016. Depuis, il a affirmé son style au reggae dancehall, au sonorités jamaïcaine. Après deux albums, il revient pour les Francofolies 2018. Ses titres "Alé aou", "Elle attend" ou encore "Nouveau départ" ont été repris en choeur par le public venu nombreux. La présence surprise de Anouchka pour le titre "Mon étoile", sa voix angélique associée à celle de Pix’L, ont enflammé les festivaliers. Peut-être est-ce justement ces associations improbables, les textes mêlant français, anglais, créole, ou encore les sonorités produites "artisanalement" par l’artiste et ses proches, qui séduisent le public et créent cette énergie particulière lors des représentations de Pix’L. " Je suis super content d’avoir participé aux Francofolies cette année. C’est un gros festival, et je n’aurais pas pu louper ça ! Ne serait-ce que pour les artistes présents ! J’écoute grave Damso en ce moment, je me suis brûlé à Danakil, j’aime beaucoup Amadou & Mariam… !" L’artiste prépare son nouvel album prévu fin 2018. " On y retrouvera la patte Pix’L mais avec quelques touches de variétés et des sons afros. Je prépare aussi une tournée nationale en avril / mai, avec notamment deux dates à Paris, et d’autres grosses villes de métropole."

Pigment

est le fruit d’une rencontre inédite de deux univers musicaux différents. D’un côté, celui qui emprunt de simplicité aux rythmes afros de l’artiste franco-comorien, Mounawar. De l’autre, l’univers intriguant, mêlant tradition et modernité, de Nathalie Natiembé. Les festivaliers ont pu découvrir un tableau haut en couleurs, riche en pigments, aux sonorités métalliques et aux tonalités graves, qui racontent l’histoire d’une vie, de tout à chacun, d’un début à la fin. « Là-dedans, il y a de la douceur, beaucoup de poésie, du rêve… et surtout ,ce côté grave de la vie. Notre personnage est parfois dans l’imaginaire, il traverse des situations physiques, psychiques, mentales, traumatiques… c’est ce que l’homme vit tous les jours », expliquent les artistes. Une rencontre artistique, un coup de coeur amical, qui le temps d’un instant, donne naissance à un spectacle unique en son genre. Si Pigment est une association qui se veut ponctuelle, chacun des deux artistes travaille sur ses projets artistiques. Nathalie Natiembé prépare son prochain album « Vortex 60 » , soutenu par la Région Réunion, qui devrait sortir courant août « Ça va être un autre son, un autre univers. Je vais emmener les gens voir les dragons, les invisibles », précise Nathalie avec malice. Mounawar travaille sur plusieurs projets en lien avec le jeune public tout en préparant son nouvel album attendu pour cette fin d’année. « De plus en plus, je me spécialise sur le jeune public, ça m’intéresse beaucoup. Je fais une tournée à Zanzibar et aux Comores sur « Chien bleu », un livre de Nadja. Je travaille également sur un spectacle chilien pour jeune public, « LesLarmes de l’assassin ».