Son content était tristement célèbre pour des scènes d’humiliation et de violence en direct : jets de peinture, violences physiques, privation de sommeil, voire ingestion supposée de produits toxiques. Des actes qui, cette fois, auraient perduré pendant près de dix jours.
Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, sur X a condamné fermement cette mort atroce :« Le décès de Jean Pormanove et les violences qu’il a subies sont une horreur absolue. J’adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches. Jean Pormanove a été humilié et maltraité pendant des mois en direct sur la plateforme Kick. J’ai saisi l’Arcom et effectué un signalement sur Pharos. J’ai également contacté les responsables de la plateforme pour obtenir des explications. La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n’est pas une option : c’est la loi. Ce type de défaillances peut conduire au pire et n’a pas sa place en France, en Europe ni ailleurs. »
Une enquête judiciaire est en cours, ouverte par le parquet de Nice. Les circonstances exactes du décès demeurent incertaines à ce stade. L’autopsie est prévue ; aucun élément suspect n’a encore été détecté
Pour rappel Jean Pormanove, très suivi (plus de 500 000 abonnés sur divers réseaux), était au centre d’un contenu controversé via la plateforme Kick. Une enquête de Médiapart (fin 2024) avait déjà dénoncé un véritable "business de la maltraitance", où des personnes vulnérables étaient exposées à l’humiliation pour générer audience







