Depuis son sacre, Julie Decroix reçoit des messages haineux ciblant sa couleur de peau et ses origines. Chaque année, malgré des campagnes de sensibilisation, les reines de beauté continuent d’être visées pour ce qu’elles incarnent : la diversité d’un pays.
Le comité Miss Alsace a pris position, déplorant « une image dégradante pour l’Alsace et ses habitants », tout en assurant son soutien à la jeune femme, déterminée à poursuivre son parcours vers le titre de Miss France en décembre prochain. Étudiante en psychologie à Strasbourg, Julie Decroix a choisi pour l’instant de ne pas déposer plainte, préférant se concentrer sur son objectif.
Un phénomène malheureusement récurrent
Le cas de Julie Decroix s’inscrit dans une série d’incidents similaires survenus ces derniers mois autour du concours Miss France. En décembre 2024, la gagnante nationale, Angélique Angarni-Filopon, avait elle aussi été victime d’un flot de commentaires racistes sur son apparence dès les premières heures de son règne. Le comité Miss France avait dénoncé cette « vague de harcèlement inacceptable » et prévenu que les auteurs seraient signalés aux autorités.
Sabah Aib, première dauphine et représentante du Nord-Pas-de-Calais cette même année, avait également révélé avoir reçu des attaques ciblant ses origines maghrébines. Ces épisodes avaient conduit le secrétaire d’État chargé de la lutte contre les discriminations à saisir la délégation interministérielle et à demander une action judiciaire.
Une réponse judiciaire et sociétale attendue
L’affaire concernant Julie Decroix a été confiée au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), ce qui témoigne de la gravité des faits. Pour la procureure adjointe de Strasbourg, « les choses sont prises au sérieux ».
En attendant les conclusions de l’enquête, Julie Decroix garde la tête haute. Elle l’assure elle-même dans un entretien à Libération : « Avant cela, je n’avais jamais été confrontée au racisme. Je veux rester focalisée sur le positif et avancer. »
Le comité Miss Alsace a pris position, déplorant « une image dégradante pour l’Alsace et ses habitants », tout en assurant son soutien à la jeune femme, déterminée à poursuivre son parcours vers le titre de Miss France en décembre prochain. Étudiante en psychologie à Strasbourg, Julie Decroix a choisi pour l’instant de ne pas déposer plainte, préférant se concentrer sur son objectif.
Un phénomène malheureusement récurrent
Le cas de Julie Decroix s’inscrit dans une série d’incidents similaires survenus ces derniers mois autour du concours Miss France. En décembre 2024, la gagnante nationale, Angélique Angarni-Filopon, avait elle aussi été victime d’un flot de commentaires racistes sur son apparence dès les premières heures de son règne. Le comité Miss France avait dénoncé cette « vague de harcèlement inacceptable » et prévenu que les auteurs seraient signalés aux autorités.
Sabah Aib, première dauphine et représentante du Nord-Pas-de-Calais cette même année, avait également révélé avoir reçu des attaques ciblant ses origines maghrébines. Ces épisodes avaient conduit le secrétaire d’État chargé de la lutte contre les discriminations à saisir la délégation interministérielle et à demander une action judiciaire.
Une réponse judiciaire et sociétale attendue
L’affaire concernant Julie Decroix a été confiée au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), ce qui témoigne de la gravité des faits. Pour la procureure adjointe de Strasbourg, « les choses sont prises au sérieux ».
En attendant les conclusions de l’enquête, Julie Decroix garde la tête haute. Elle l’assure elle-même dans un entretien à Libération : « Avant cela, je n’avais jamais été confrontée au racisme. Je veux rester focalisée sur le positif et avancer. »








