7 Magazine Réunion, L’actualité people et lifestyle à l’île de la Réunion
7 Magazine Réun
Archives - 7magazine

Les femmes encore…



Par A P - Publié le Vendredi 21 Octobre 2011 à 22:37

Dans l’édition n°131 du mardi 4 octobre, j’évoquais, dans mon édito, des femmes et de la politique en général, des femmes qui ne se laissent plus faire, des femmes qui occupent de plus en plus des postes de dirigeantes dans certains pays.
L’actualité récente a conforté ce que je pensais des femmes actuelles, en mettant en lumière trois femmes, trois Africaines qui sont les lauréates du Prix Nobel de la Paix 2011.
Ellen Johnson Sirleaf, 72 ans, était devenue, en 2005, la première femme présidente en Afrique, au Libéria précisément. Militante des droits des femmes et de la lutte contre la corruption dans son pays, emprisonnée à deux reprises, elle s’était opposée avec force aux dictateurs Samuel Doe et Charles Taylor.
Ellen Searleaf avait été aidée par sa compatriote Leymah Gbowee, surnommée «la guerrière de la paix», et fort justement, le Nobel de la Paix lui a également été attribuée.
Troisième Nobel, une Arabe, la première Arabe à être récompensée à un tel niveau: Tawakkol Karman, 32 ans, journaliste, est l’une des figures emblématiques de la révolution yéménite. Dans un pays où les femmes n’ont pas beaucoup droit à la parole, on peut imaginer la force et la foi qu’il aura fallu à cette jeune femme pour mener le combat.
Trois femmes d’un coup, cela méritait d’être dit et souligné, quand bien même ces femmes ne sont pas aussi connues comme une Angela Merkel.
Et pour terminer sur une note plus légère, évoquons cette demande de certaines associations féministes afin que la case «Mademoiselle» soit supprimée des documents administratifs, sous prétexte que les hommes se font appeler «Monsieur», sans que l’on puisse savoir s’ils sont mariés ou pas.
Ce n’est «ni flatteur, ni tendance, ni marrant, ni obligatoire, et encore moins une fatalité» écrivent les féministes. Un combat ridicule assurément, car on voit mal appeler «Madame» une jeune fille de 15/16 ans. «Madame Juliette est en classe de 3ème au collège Y»… A-t-on d’ailleurs demandé leur avis aux jeunes filles?
N’y-a-t-il pas d’autres sujets plus graves à traiter pour défendre la femme? Les «Chiennes de garde» n’ont-elles plus d’autres sujets de préoccupation que ce combat inutile? A force de voir le mal partout, on finira par oublier l’essentiel. Les jeunes filles ont elles aussi envie de vivre ce que leurs mamans ont vécu, et, mesdames, quand on vous appelait «Mademoiselle», je reste persuadé que cela vous faisait forcément plaisir…