Il les attirait chez lui, les agressait, les étranglait, les tuait, puis dépeçait leurs corps.
Ses crimes remontent à 2017. Il ciblait des personnes fragiles, souvent en détresse psychologique, exprimant des pensées suicidaires en ligne. Shiraishi leur proposait de les aider à mourir, se présentant parfois comme un "bourreau professionnel". Mais loin d’accompagner leur détresse, il les attirait chez lui, les agressait, les étranglait, les tuait, puis dépeçait leurs corps.
La découverte de ses crimes avait glacé le Japon. Le 31 octobre 2017, la police perquisitionne son appartement, situé à Zama, dans la banlieue de Tokyo. À l’intérieur, une scène d’horreur : 240 morceaux de restes humains dissimulés dans des glacières et des boîtes à outils, saupoudrés de litière pour chat afin de masquer les odeurs. Des couteaux, scies et autres outils complètent le tableau macabre.
C’est l’enquête sur la disparition d’une jeune femme de 23 ans qui conduit les enquêteurs jusqu’à lui. Le frère de la victime, inquiet, avait réussi à accéder à son compte Twitter et y avait repéré des échanges suspects avec l’un des profils de Shiraishi.
Les neuf victimes, âgées de 15 à 26 ans, avaient été battues, étranglées, puis mutilées. Certaines parties des corps avaient été abandonnées dans une décharge. Lors de son procès en 2020, ses avocats avaient tenté d’argumenter que les victimes avaient consenti à leur mort en raison de leur détresse psychologique. Le tribunal a rejeté cette défense, estimant que la cruauté et la préméditation des actes ne laissaient place à aucune circonstance atténuante.
Le juge avait alors souligné que "la dignité des victimes a été piétinée" et que Shiraishi avait "exploité la vulnérabilité de personnes fragiles pour satisfaire ses propres désirs, à la fois sexuels et financiers".
Le tueur n’a jamais fait appel de sa condamnation. Son exécution, la première au Japon depuis 2022, a été confirmée ce vendredi par le ministre de la Justice.
La découverte de ses crimes avait glacé le Japon. Le 31 octobre 2017, la police perquisitionne son appartement, situé à Zama, dans la banlieue de Tokyo. À l’intérieur, une scène d’horreur : 240 morceaux de restes humains dissimulés dans des glacières et des boîtes à outils, saupoudrés de litière pour chat afin de masquer les odeurs. Des couteaux, scies et autres outils complètent le tableau macabre.
C’est l’enquête sur la disparition d’une jeune femme de 23 ans qui conduit les enquêteurs jusqu’à lui. Le frère de la victime, inquiet, avait réussi à accéder à son compte Twitter et y avait repéré des échanges suspects avec l’un des profils de Shiraishi.
Les neuf victimes, âgées de 15 à 26 ans, avaient été battues, étranglées, puis mutilées. Certaines parties des corps avaient été abandonnées dans une décharge. Lors de son procès en 2020, ses avocats avaient tenté d’argumenter que les victimes avaient consenti à leur mort en raison de leur détresse psychologique. Le tribunal a rejeté cette défense, estimant que la cruauté et la préméditation des actes ne laissaient place à aucune circonstance atténuante.
Le juge avait alors souligné que "la dignité des victimes a été piétinée" et que Shiraishi avait "exploité la vulnérabilité de personnes fragiles pour satisfaire ses propres désirs, à la fois sexuels et financiers".
Le tueur n’a jamais fait appel de sa condamnation. Son exécution, la première au Japon depuis 2022, a été confirmée ce vendredi par le ministre de la Justice.