Depuis plusieurs mois, la France connaît une recrudescence inédite des cas de dengue sur son sol. Cette situation préoccupe fortement les autorités sanitaires à l'approche des Jeux Olympiques, les incitant à appeler à une vigilance renforcée et à adopter les bons gestes pour éviter une infection.
Santé publique France a publié le 23 avril un bilan répertoriant 1 679 cas de dengue enregistrés du 1er janvier au 19 avril 2024. À la même période en 2023, le nombre de cas s'élevait à 131. Cette augmentation considérable a suffi pour alarmer les autorités sanitaires.
Le virologue Bruno Lina a expliqué sur Europe 1 : « On est dans une période estivale où il y aura éventuellement une circulation importante de moustiques qui sont responsables de maladies comme la dengue ». En effet, le brassage humain attendu lors des JO pourrait favoriser la propagation de virus très contagieux, tels que la rougeole, la gastro-entérite, la grippe et même le Covid-19.
Didier Fontenille, spécialiste des moustiques et directeur de recherche à l'IRD, estime qu'il est « inéluctable » que certaines personnes soient contaminées sans même avoir voyagé. « Une petite proportion des personnes qui viendront en France portera le virus de la dengue et une petite portion de ceux-ci se feront piquer par des moustiques qui le transmettront à des personnes qui n’ont pas bougé », a-t-il affirmé.
Santé publique France a publié le 23 avril un bilan répertoriant 1 679 cas de dengue enregistrés du 1er janvier au 19 avril 2024. À la même période en 2023, le nombre de cas s'élevait à 131. Cette augmentation considérable a suffi pour alarmer les autorités sanitaires.
Le virologue Bruno Lina a expliqué sur Europe 1 : « On est dans une période estivale où il y aura éventuellement une circulation importante de moustiques qui sont responsables de maladies comme la dengue ». En effet, le brassage humain attendu lors des JO pourrait favoriser la propagation de virus très contagieux, tels que la rougeole, la gastro-entérite, la grippe et même le Covid-19.
Didier Fontenille, spécialiste des moustiques et directeur de recherche à l'IRD, estime qu'il est « inéluctable » que certaines personnes soient contaminées sans même avoir voyagé. « Une petite proportion des personnes qui viendront en France portera le virus de la dengue et une petite portion de ceux-ci se feront piquer par des moustiques qui le transmettront à des personnes qui n’ont pas bougé », a-t-il affirmé.