Rappel des faits : le 16 octobre 1984, le petit Grégory Villemin, âgé de 4 ans, est retrouvé pieds et mains liés et noyé dans la rivière la Vologne (Vosges). Avant sa mort, la famille Villemin avait reçu de nombreuses lettres anonymes et appels de menaces — adressés à son père, Jean‑Marie Villemin, notamment.
Au fil des décennies, l’enquête a été marquée par de multiples rebondissements, des expertises graphologiques, des stylométries, des mises en examen annulées et des vices de procédure. La grand-tante du petit Grégory, Jacqueline Jacob (81 ans), a été entendue le vendredi 24 octobre 2025 devant la cour d’appel de Dijon.
À l’issue de cette audition, elle a été mise en examen pour « association de malfaiteurs criminelle », une qualification retenue par les juges enquêteurs. Elle est suspectée d’avoir été l’un des « corbeaux », c’est-à-dire l’auteur ou complice des nombreuses lettres et appels anonymes ayant menacé la famille Villemin dans les années ayant précédé et suivant la mort de l’enfant.
Des expertises graphologiques effectuées en 2017, puis des analyses stylométriques menées en 2021-2023, attribueraient à Jacqueline Jacob trois courriers anonymes de 1983 — notamment une lettre datée du 4 mars 1983 contenant la menace « Je vous ferai votre peau » — ainsi que la lettre de revendication du meurtre du 16 octobre 1984. Toujours selon ces expertises, elle pourrait être à l’origine d’un appel téléphonique anonyme passé le jour du crime et revendiquant l’acte.
Le dossier met en exergue une « haine farouche » entre les familles Jacob et Villemin. L’affaire Grégory est l’un des dossiers judiciaires les plus emblématiques et les plus longs de France. La mise en examen de Jacqueline Jacob survient 41 ans après la mort de l’enfant. L’enquête reste marquée par l’absence de condamnation ferme à ce jour pour la mort de Grégory, malgré l’important retentissement médiatique.
Au fil des décennies, l’enquête a été marquée par de multiples rebondissements, des expertises graphologiques, des stylométries, des mises en examen annulées et des vices de procédure. La grand-tante du petit Grégory, Jacqueline Jacob (81 ans), a été entendue le vendredi 24 octobre 2025 devant la cour d’appel de Dijon.
À l’issue de cette audition, elle a été mise en examen pour « association de malfaiteurs criminelle », une qualification retenue par les juges enquêteurs. Elle est suspectée d’avoir été l’un des « corbeaux », c’est-à-dire l’auteur ou complice des nombreuses lettres et appels anonymes ayant menacé la famille Villemin dans les années ayant précédé et suivant la mort de l’enfant.
Des expertises graphologiques effectuées en 2017, puis des analyses stylométriques menées en 2021-2023, attribueraient à Jacqueline Jacob trois courriers anonymes de 1983 — notamment une lettre datée du 4 mars 1983 contenant la menace « Je vous ferai votre peau » — ainsi que la lettre de revendication du meurtre du 16 octobre 1984. Toujours selon ces expertises, elle pourrait être à l’origine d’un appel téléphonique anonyme passé le jour du crime et revendiquant l’acte.
Le dossier met en exergue une « haine farouche » entre les familles Jacob et Villemin. L’affaire Grégory est l’un des dossiers judiciaires les plus emblématiques et les plus longs de France. La mise en examen de Jacqueline Jacob survient 41 ans après la mort de l’enfant. L’enquête reste marquée par l’absence de condamnation ferme à ce jour pour la mort de Grégory, malgré l’important retentissement médiatique.
