Légalement posséder, produire, vendre et distribuer de la cocaïne
Cette entreprise de biotechnologies pourra ainsi légalement posséder, produire, vendre et distribuer de la feuille de coca et de la cocaïne, ainsi que de la morphine, de l'ecstasy et de l'héroïne. Cette décision intervient dans le cadre d'un projet pilote de trois ans visant à lutter contre la stigmatisation liée à l'usage de stupéfiants selon France 24.
Ce changement de position de l'État canadien survient alors que le pays est confronté à une crise d'overdoses aux opiacés ayant fait des milliers de morts. Ainsi, en janvier dernier, une dérogation au Code criminel a été accordée à la province de Colombie-Britannique pour ce projet pilote. L'objectif est de permettre un approvisionnement plus sûr en drogues pour les personnes en situation de dépendance qui font face à un risque accru d'overdose liée à des drogues achetées illégalement dans la rue.
Cette initiative a été saluée par les militants en faveur de la dépénalisation de la possession de petites quantités de cocaïne, d'héroïne et autres drogues dites dures, qui demandent depuis longtemps un approvisionnement plus sûr et une meilleure prévention pour les personnes en situation de dépendance. Toutefois, cette décision a également été critiquée, certains y voyant une banalisation de l'usage de drogues dures.
Le projet pilote de trois ans sera donc surveillé de près, et pourrait éventuellement conduire à des changements plus larges dans la politique de lutte contre la toxicomanie au Canada.
Ce changement de position de l'État canadien survient alors que le pays est confronté à une crise d'overdoses aux opiacés ayant fait des milliers de morts. Ainsi, en janvier dernier, une dérogation au Code criminel a été accordée à la province de Colombie-Britannique pour ce projet pilote. L'objectif est de permettre un approvisionnement plus sûr en drogues pour les personnes en situation de dépendance qui font face à un risque accru d'overdose liée à des drogues achetées illégalement dans la rue.
Cette initiative a été saluée par les militants en faveur de la dépénalisation de la possession de petites quantités de cocaïne, d'héroïne et autres drogues dites dures, qui demandent depuis longtemps un approvisionnement plus sûr et une meilleure prévention pour les personnes en situation de dépendance. Toutefois, cette décision a également été critiquée, certains y voyant une banalisation de l'usage de drogues dures.
Le projet pilote de trois ans sera donc surveillé de près, et pourrait éventuellement conduire à des changements plus larges dans la politique de lutte contre la toxicomanie au Canada.
