Avec environ 5 000 personnes derrière les verrous en Suède, l'isolement peut être un fardeau difficile à porter. Prisonmatch se propose de pallier ce problème en facilitant les échanges épistolaires entre les détenus et le monde extérieur, puisque l'accès direct à Internet leur est interdit. La magie opère à travers des lettres : les messages des inscrits extérieurs sont imprimés et remis aux détenus, tandis que leurs réponses prennent le chemin inverse, envoyées par l'intermédiaire du site.
L'inscription est gratuite pour ceux à l'extérieur des murs, tandis que les prisonniers doivent s'acquitter d'un abonnement annuel d'environ 200 euros. Cette contribution ouvre la porte à des rencontres potentiellement transformatrices, avec cependant une restriction importante : les condamnés pour pédophilie sont exclus de la plateforme, une décision éthique soulignant les lignes rouges de Prisonmatch.
Curieusement, le site accueille même les profils de meurtriers, posant des questions éthiques et morales intrigantes sur les dynamiques de l'amour et du pardon. "C'est un choix personnel de contacter un meurtrier", explique Valbona Demiri, la fondatrice du site, soulignant la responsabilité individuelle dans la quête de relations sur cette plateforme atypique.
Bien que le concept puisse sembler étrange à première vue, l'intérêt pour les criminels et leur monde n'est pas nouveau. Toutefois, l'enthousiasme pour Prisonmatch reste, pour l'instant, modéré avec seulement 16 membres actifs recherchant l'amour. Reste à voir si cette initiative fera des émules et incitera d'autres pays à suivre le modèle suédois.
L'inscription est gratuite pour ceux à l'extérieur des murs, tandis que les prisonniers doivent s'acquitter d'un abonnement annuel d'environ 200 euros. Cette contribution ouvre la porte à des rencontres potentiellement transformatrices, avec cependant une restriction importante : les condamnés pour pédophilie sont exclus de la plateforme, une décision éthique soulignant les lignes rouges de Prisonmatch.
Curieusement, le site accueille même les profils de meurtriers, posant des questions éthiques et morales intrigantes sur les dynamiques de l'amour et du pardon. "C'est un choix personnel de contacter un meurtrier", explique Valbona Demiri, la fondatrice du site, soulignant la responsabilité individuelle dans la quête de relations sur cette plateforme atypique.
Bien que le concept puisse sembler étrange à première vue, l'intérêt pour les criminels et leur monde n'est pas nouveau. Toutefois, l'enthousiasme pour Prisonmatch reste, pour l'instant, modéré avec seulement 16 membres actifs recherchant l'amour. Reste à voir si cette initiative fera des émules et incitera d'autres pays à suivre le modèle suédois.