Dévoilé en grande pompe la semaine dernière, le " Dôme d’or " est présenté par Donald Trump comme une pièce maîtresse de la sécurité nationale américaine. Il a annoncé un financement total de 175 milliards de dollars pour concrétiser ce dispositif, inspiré du système israélien " Dôme de fer ". Le président a qualifié ce projet de " vital pour le succès et même la survie des États-Unis ".
La Corée du Nord a condamné avec fermeté les ambitions des États-Unis de déployer un nouveau système de défense antimissile. Présenté par le président Donald Trump, ce " Dôme d’or " est destiné à protéger le territoire américain contre d’éventuelles attaques de missiles ennemis. Mais pour Pyongyang, il s’agit d’une provocation susceptible d'entraîner une escalade militaire dramatique.
Dans une déclaration relayée par les médias d’État, la Corée du Nord a dénoncé cette initiative comme étant "extrêmement dangereuse " et pouvant provoquer " une guerre nucléaire dans l’espace ". Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a même publié un mémorandum destiné à alerter la communauté internationale, estimant que ce système vise à menacer directement la sécurité stratégique des puissances nucléaires.
Pyongyang, qui dispose elle-même de l’arme nucléaire, accuse Washington de vouloir militariser l’espace et d’en faire un nouveau théâtre de confrontation nucléaire.
Cette réaction de la Corée du Nord peut s'expliquer par la crainte que le Dôme d’or n’affaiblisse l’efficacité de l’arsenal stratégique du pays, notamment ses missiles balistiques intercontinentaux. Si ce programme américain aboutit, la Corée du Nord chercherait à développer de nouveaux moyens pour le contourner ou le neutraliser.
La Chine et la Russie ont également fait part de leurs vives réserves, accusant les États-Unis de compromettre l’équilibre mondial. Le Kremlin a d’ailleurs déclaré que cette initiative nécessiterait des discussions approfondies avec Moscou.
De son côté, le Canada envisage de se joindre au projet, confirmant ainsi l’ampleur internationale de ce dossier sensible.
Cependant rien n'est fait : en effet les défis techniques, logistiques et diplomatiques que posent une telle entreprise sont considérables. Le coût réel pourrait largement dépasser les prévisions et les obstacles politiques pourraient retarder, voire compromettre, sa mise en œuvre.
La Corée du Nord a condamné avec fermeté les ambitions des États-Unis de déployer un nouveau système de défense antimissile. Présenté par le président Donald Trump, ce " Dôme d’or " est destiné à protéger le territoire américain contre d’éventuelles attaques de missiles ennemis. Mais pour Pyongyang, il s’agit d’une provocation susceptible d'entraîner une escalade militaire dramatique.
Dans une déclaration relayée par les médias d’État, la Corée du Nord a dénoncé cette initiative comme étant "extrêmement dangereuse " et pouvant provoquer " une guerre nucléaire dans l’espace ". Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a même publié un mémorandum destiné à alerter la communauté internationale, estimant que ce système vise à menacer directement la sécurité stratégique des puissances nucléaires.
Pyongyang, qui dispose elle-même de l’arme nucléaire, accuse Washington de vouloir militariser l’espace et d’en faire un nouveau théâtre de confrontation nucléaire.
Cette réaction de la Corée du Nord peut s'expliquer par la crainte que le Dôme d’or n’affaiblisse l’efficacité de l’arsenal stratégique du pays, notamment ses missiles balistiques intercontinentaux. Si ce programme américain aboutit, la Corée du Nord chercherait à développer de nouveaux moyens pour le contourner ou le neutraliser.
La Chine et la Russie ont également fait part de leurs vives réserves, accusant les États-Unis de compromettre l’équilibre mondial. Le Kremlin a d’ailleurs déclaré que cette initiative nécessiterait des discussions approfondies avec Moscou.
De son côté, le Canada envisage de se joindre au projet, confirmant ainsi l’ampleur internationale de ce dossier sensible.
Cependant rien n'est fait : en effet les défis techniques, logistiques et diplomatiques que posent une telle entreprise sont considérables. Le coût réel pourrait largement dépasser les prévisions et les obstacles politiques pourraient retarder, voire compromettre, sa mise en œuvre.








