Sans formation académique classique, la jeune Anglaise s’installe en Tanzanie au bord du lac Tanganyika pour observer les chimpanzés. Elle révolutionne alors la recherche en démontrant que ces primates savent fabriquer et utiliser des outils, un privilège jusque-là réservé à l’homme. Surtout, elle leur attribue des noms, raconte leurs liens sociaux et émotionnels, donnant à chacun une place singulière dans une communauté complexe.
Très vite, Jane Goodall devient une référence mondiale. Encouragée par le paléoanthropologue Louis Leakey, elle obtient un doctorat à Cambridge et ses observations sont diffusées dans les plus grands médias grâce aux clichés de son mari, le photographe Hugo van Lawick. Ses découvertes brisent les frontières entre l’homme et l’animal et suscitent une nouvelle approche de la primatologie.
À partir des années 1970, elle se tourne vers l’action militante. Elle fonde l’Institut Jane Goodall, multiplie les programmes de protection des chimpanzés et lance « Roots and Shoots », un vaste réseau éducatif destiné aux jeunes. Végétarienne convaincue, elle n’a cessé d’alerter sur les ravages du braconnage, de la déforestation et du dérèglement climatique. Ambassadrice de la paix des Nations unies depuis 2002, elle parcourt la planète jusqu’à un âge avancé pour défendre ses causes, ponctuant ses conférences d’imitations malicieuses du cri des chimpanzés.
Durant la pandémie de Covid-19, elle rappelait que les crises sanitaires sont liées à notre relation destructrice avec le monde naturel. Quelques mois avant sa mort, elle confiait encore : « Nous savons quoi faire. Mais l’obsession du profit à court terme nous empêche de protéger l’avenir. »
Très vite, Jane Goodall devient une référence mondiale. Encouragée par le paléoanthropologue Louis Leakey, elle obtient un doctorat à Cambridge et ses observations sont diffusées dans les plus grands médias grâce aux clichés de son mari, le photographe Hugo van Lawick. Ses découvertes brisent les frontières entre l’homme et l’animal et suscitent une nouvelle approche de la primatologie.
À partir des années 1970, elle se tourne vers l’action militante. Elle fonde l’Institut Jane Goodall, multiplie les programmes de protection des chimpanzés et lance « Roots and Shoots », un vaste réseau éducatif destiné aux jeunes. Végétarienne convaincue, elle n’a cessé d’alerter sur les ravages du braconnage, de la déforestation et du dérèglement climatique. Ambassadrice de la paix des Nations unies depuis 2002, elle parcourt la planète jusqu’à un âge avancé pour défendre ses causes, ponctuant ses conférences d’imitations malicieuses du cri des chimpanzés.
Durant la pandémie de Covid-19, elle rappelait que les crises sanitaires sont liées à notre relation destructrice avec le monde naturel. Quelques mois avant sa mort, elle confiait encore : « Nous savons quoi faire. Mais l’obsession du profit à court terme nous empêche de protéger l’avenir. »








