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Hoshi à nouveau victime de cyberharcèlement lesbophobe


La chanteuse française Hoshi a récemment fait face à une nouvelle vague de commentaires homophobes et menaçants sur les réseaux sociaux. Ces attaques ont été déclenchées par une photo publiée par Hoshi sur Facebook où elle apparaissait sur la scène du Festival Papillons de nuit, brandissant un drapeau LGBT avec deux arcs-en-ciel au-dessus de la foule


Par Chloé Grondin - Publié le Jeudi 23 Mai 2024 à 15:17

Capture Instagram Hoshi
Capture Instagram Hoshi

Les messages haineux pleuvent, comme le rapporte BFMTV depuis cette publication. Hoshi avait commenté ainsi le cliché :  "On est le 17 mai et c'est la journée mondiale contre les LGBTphobies. Je crois que le ciel était de notre côté ce soir."


Une première série de commentaires haineux ont été générés par cette publication. "Je vis un enfer," avait-elle écrit. Elle avait également critiqué la permissivité des propos homophobes en ligne : "En France en 2024, on peut commenter publiquement des posts avec des propos homophobes, des menaces de mort, des menaces de commettre un attentat," avait-elle ajouté.

La chanteuse, âgée de 27 ans, a exprimé son inquiétude face à l'absence de modération sur les réseaux sociaux et à la lenteur du système judiciaire : "Il n’y a aucune modération et je sais très bien que si je porte plainte, ça prendra des mois, voire des années, avant qu’éventuellement une ou deux personnes soient jugées."

Ce n'est pas la première fois que Hoshi est confrontée à ce genre de situation. Le 14 février 2020, lors de sa performance aux Victoires de la Musique, où elle avait embrassé une de ses danseuses après avoir chanté "Amour censure", elle avait déjà été la cible de nombreux messages haineux et lesbophobes, ainsi que de menaces de mort. Elle avait déposé une plainte un mois plus tard. L'enquête avait permis d'identifier huit comptes responsables de ces messages, dont six personnes avaient été identifiées, avec un seul majeur parmi eux. Le procès s'était conclu par la condamnation d'un cyberharceleur à huit mois de prison, dont deux mois ferme. Quelques jours plus tard, Hoshi recevait de nouvelles menaces.