Capri-Sun avait disparu du circuit commercial 5 ans durant, pour refaire surface en 2002. «Il a fallu tout reconstruire à zéro. Un million de sachets au départ, représentant 117 heures de productions à l'année... Pour se lancer dans cette aventure, il fallait un peu de courage, un zeste de témérité et beaucoup de capitaux propres. Il a fallu plus de 7 ans pour enfin atteindre l'équilibre» sont les premiers mots de Bernard Aubéry à l'adresse de ses invités et du personnel réuni autour du directeur de Grand Sud Productions, Benoît Rimbaud.
Une montée en charge s'est produite tout au long de ces quinze années d'activité et qui a débouché sur l'impressionnante production de 17 millions de ces petits sachets Capri-Sun. «Le consommateur réunionnais a adopté les différents parfums de cette boisson. Au départ, c'était plutôt les enfants, aujourd'hui tout le monde en boit: en famille, entre amis dans le milieu sportif, etc... » note cet invité avisé en train d'échanger avec d'autres «habitués» de la maison.
«17 millions de Capri-Sun ici, cela fait de La Réunion l'un des tous premiers consommateurs de ce produit dans le monde. Au Nigéria, c'est le même chiffre, sauf que là-bas, il y a plus de 180 millions d'habitants!» poursuit Bernard Aubéry. Le comparatif est tout simplement édifiant.
Ce dernier met ainsi l'accent sur l'effort entrepris, en «faisant le pari sur un outil à la pointe des technologies pour mieux servir des consommateurs de plus en plus exigeants», en référence aux nouvelles installations de Grand Sud Productions. Non sans oublier de citer l'accompagnement dont a il bénéficié: «Cet investissement de 950 000 euros a été possible grâce aux aides du FEDER et de la Région Réunion».
Bien entendu, on a bu du Capri-Sun et sorti quelques bouteilles de champagne lors du cocktail offert à l'occasion de cette soirée qui a également accueilli des invités venus d'Allemagne, de l'île Maurice et de Dubaï.
Roland Chane