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Elle laisse son bébé mourir de faim pendant qu'elle se la coule douce en vacances


Kristel Candelario a été condamnée à la prison à vie sans libération conditionnelle pour avoir laissé mourir de faim sa fille de 16 mois pendant qu'elle partait en vacances, un acte qualifié d'ultime trahison par le juge.


Par Léa S. - Publié le Mercredi 20 Mars 2024 à 08:52

Image d'illustration Unsplash
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Dans un verdict qui a secoué la communauté de l'Ohio aux Etats-Unis, Kristel Candelario, 32 ans, a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle pour le meurtre de sa fille de 16 mois, Jailyn. La tragédie, qui s'est déroulée l'année dernière, a été qualifiée par les autorités et les professionnels de santé impliqués comme l'un des cas les plus tragiques et déchirants auxquels ils ont été confrontés.

Kristel avait plaidé coupable le mois dernier d'homicide aggravé et de mise en danger d'enfants, après avoir laissé sa fille seule plus d'une semaine pour partir en vacances à Detroit et à Porto Rico.

À son retour le 16 juin, elle a découvert l'impensable : Jailyn, morte de faim et de soif, conséquences directes de la négligence parentale.

L'autopsie, réalisée par le Dr Elizabeth Mooney, médecin légiste adjointe du comté de Cuyahoga, a révélé que l'enfant, extrêmement déshydratée et émaciée, ne pesait que 13 livres (environ 5,9 kg), soit 7 livres de moins que lors de sa dernière visite chez le médecin, moins de deux mois auparavant. Le décès a été officiellement classé comme homicide.

Face à la cour, la jeune mère a exprimé des remords, demandant pardon à Dieu, à sa fille Jailyn, à son autre fille et à ses parents. Son avocat, Derek Smith, a souligné les luttes émotionnelles de sa cliente, une mère célibataire débordée, qui avait cessé de prendre ses antidépresseurs sans diminuer progressivement la dose, affectant son jugement.

Cependant, l'assistante du procureur, Anna Faraglia, a souligné la gravité de l'acte, indiquant que Kristel avait déjà laissé Jailyn seule pendant deux jours avant son départ en vacances. "L'idée que cet enfant meure jour après jour pendant qu'elle s'amuse est insupportable pour l'humanité," a déclaré Faraglia.

Le juge Brendan Sheehan, en prononçant la sentence, a rappelé à l'accusée que ce qu'elle avait commis était un "acte ultime de trahison".