Le jardin de Highgrove House, dans le Gloucestershire, est depuis plus de quarante ans un terrain d’expérimentation personnel pour le roi Charles III, passionné d’horticulture et pionnier des pratiques écologiques. Mais derrière les parterres impeccables se cache une réalité bien moins bucolique.
Dans un article publié le 21 juillet 2025, le Sunday Times révèle qu’en trois ans, 11 des 12 jardiniers employés à la résidence de campagne du roi ont démissionné. Parmi eux, deux chefs jardiniers successifs. Le journal britannique évoque un « malaise » profond au sein de l’équipe, qui aurait atteint son paroxysme fin 2023 lorsqu’un employé a officiellement porté plainte contre la King's Foundation, l’organisation caritative en charge de la gestion de Highgrove.
Selon les témoignages recueillis par le Sunday Times, les jardiniers font face à des exigences extrêmes et parfois jugées absurdes de la part du souverain. Charles III, décrit comme un patron méticuleux, enverrait régulièrement des mémos détaillés à ses équipes. L’un d’eux aurait porté sur la taille imparfaite de ses delphiniums, qui lui aurait « gâché l’été ». Un autre exprimait son désarroi face à la mort d’une azalée « bien-aimée ».
Le roi aurait même demandé à ce qu’un chef jardinier ne lui soit « plus jamais présenté » après que ce dernier ait montré une connaissance insuffisante d'une variété de fleurs. Des instructions précises, allant jusqu’au retrait d’une plante près de la piscine ou à l’absence d’étiquetage sur un magnolia, sont devenues monnaie courante.
Derrière l’excentricité royale, ce sont surtout les conditions de travail dénoncées par les anciens employés : effectifs insuffisants (toujours 12 jardiniers malgré l’agrandissement progressif des jardins), surcharge de travail, et rémunération au minimum légal. Dans sa plainte, un jardinier affirme que le personnel souffre de troubles physiques liés à la charge, et que toute allusion à un manque de ressources était perçue comme inacceptable.
Dans un article publié le 21 juillet 2025, le Sunday Times révèle qu’en trois ans, 11 des 12 jardiniers employés à la résidence de campagne du roi ont démissionné. Parmi eux, deux chefs jardiniers successifs. Le journal britannique évoque un « malaise » profond au sein de l’équipe, qui aurait atteint son paroxysme fin 2023 lorsqu’un employé a officiellement porté plainte contre la King's Foundation, l’organisation caritative en charge de la gestion de Highgrove.
Selon les témoignages recueillis par le Sunday Times, les jardiniers font face à des exigences extrêmes et parfois jugées absurdes de la part du souverain. Charles III, décrit comme un patron méticuleux, enverrait régulièrement des mémos détaillés à ses équipes. L’un d’eux aurait porté sur la taille imparfaite de ses delphiniums, qui lui aurait « gâché l’été ». Un autre exprimait son désarroi face à la mort d’une azalée « bien-aimée ».
Le roi aurait même demandé à ce qu’un chef jardinier ne lui soit « plus jamais présenté » après que ce dernier ait montré une connaissance insuffisante d'une variété de fleurs. Des instructions précises, allant jusqu’au retrait d’une plante près de la piscine ou à l’absence d’étiquetage sur un magnolia, sont devenues monnaie courante.
Derrière l’excentricité royale, ce sont surtout les conditions de travail dénoncées par les anciens employés : effectifs insuffisants (toujours 12 jardiniers malgré l’agrandissement progressif des jardins), surcharge de travail, et rémunération au minimum légal. Dans sa plainte, un jardinier affirme que le personnel souffre de troubles physiques liés à la charge, et que toute allusion à un manque de ressources était perçue comme inacceptable.







