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Chloë Méau: A 16 ans, le rock «a donf!»


Les voyages forment la jeunesse! La formule sied à merveille à Chloë Méau qui, du haut de ses 16 ans, a déjà posé ses valises au Vietnam, en Grèce, en Allemagne, en Espagne, en Suisse, en métropole, et à… La Réunion où nous l’avons rencontrée.


- Publié le Vendredi 19 Août 2011 à 10:05

Chloë Méau: A 16 ans, le rock «a donf!»


On l'imagine, guitare en bandoulière, à la découverte de nouvelles cultures «et de nouvelles façons de vivre», croquant la vie à plein dents. Dans les années à venir, la jolie musicienne du groupe Blackskull se verrait bien en haut de l'affiche, en train d'enchaîner des concerts aux quatre coins de la planète. Pour l'heure son «petit» groupe de rock suffit à son bonheur et lui donne l'occasion de se donner «à donf» dans un style de musique qui ne l'empêche nullement d'explorer par ailleurs le reggae, le jazz ou encore le métal.
Voilà une adolescente qui n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer: entre le surf, la musique, les études au lycée (elle est en 1ère S à la rentrée), les films d'animation, les romans fantastiques qu'elle dévore (tels que «La louve et l'enfant», «La Boussole d'Or»), les bandes dessinées, sa passion pour les chats («J'aimerais en avoir une vingtaine plus tard»), et ses amis, manifestement Chloë est une hyper-active qui «bouge» sans arrêt.
Et une fois par semaine, c'est la répétition avec ses dalons de Blackskull, groupe qu'elle a intégré illico presto par l'intermédiaire d'un de ses amis et actuel batteur de ce même groupe, Christopher Burot.

L'ambiance au sein du groupe? Chloë apporte la réponse sans détour: «Nous sommes vraiment très soudés, très complices et nous adorons nous amuser tout en restant sérieux lors des répétitions. Frédo compose nos morceaux, et avec tous les autres nous écrivons les paroles avec l'aide d'une amie anglophone pour la traduction».
Pour progresser, la jolie bassiste de Saint-Pierre prend des cours de musique à Al Coda. Et si elle dit ne pas avoir de modèle, elle ne cache pas son admiration pour la chanteuse Fly Leaf «qui peut passer d'une voix douce et claire à du «scream». Sa maman Cathy n'a d'ailleurs aucun mal à accepter le registre rock métal qui l'a fait tant vibrer: «Je lui ai laissé suffisamment de liberté, de plus les jeunes de son groupe sont vraiment adorables, donc je lui laisse carte blanche». Non sans ajouter: «Le principal est qu'elle ne mette pas les études de côté».
Tout se passe finalement dans une certaine logique quand on apprend que Chloë a grandi avec une maman qui a fait de la musique, et que son frère de 21 ans joue du piano depuis l'âge de 4 ans. Chassez le naturel...

Comme les doigts de la main, ils sont cinq musiciens amateurs de rock, réunis au sein du groupe Blackkull, créé au mois de septembre 2010 dans sa nouvelle version. Et pourtant ils n'ont pas attendu longtemps pour se mettre en avant, la preuve, ils sont sortis vainqueurs du Tremplin Musical du Carrefour Jeunes du Tampon organisé en avril 2011. Fredo, qui est la locomotive du groupe ne veut en tout cas pas en rester là: «Nos objectifs sont tout d'abord d'obtenir notre premier album puis de faire une tournée dans toute l'île, et puis peut-être un jour dans toute la France».
Blackskull est composé de Frédéric Motoumodély, avec à ses côtés Robin Treilles, Christophe Burot à la batterie, Amandine Payet au synthé et Chloë Méau à la basse. Leurs influences? In Flames, Metallica, Diecast, Ultra Vomit, Linkin Park, Evanescence, Bullet For My Valentine... Les connaisseurs apprécieront.


Chloë a pratiqué l'escalade quatre années durant avant de se jeter à l'eau à travers le surf. Et pour ça, à La Réunion, les endroits ne manquent pas... En cas de mauvais temps, direction le cinéma ou la vidéothèque pour par exemple un «bon» Tim Burton, dans «L'étrange Noël de Mr Jack», ou bien l'une de ces productions nippones actuellement à la mode, à l'image de «Voyage de Chihiro». Les thrillers psycho-dramatiques font aussi partie de ses préférences, comme «Les autres», «Le sixième sens», «Shutter Land», «Le nombre 23». Un choix éclectique…
Chloë est aussi fan du dessinateur yougoslave Enki Bilal: «Ses dessins sont magnifiques et les messages sont très forts». Son coup de coeur pour La Réunion est réel, «pour sa mixité, l'ouverture d'esprit et la tolérance qui y règnent».