Cette étude, menée par une équipe de chercheurs français, a été déclenchée par le cas alarmant d'une jeune femme tunisienne ayant subi plusieurs infections rénales en quelques années, toutes survenant après des séances de lissage dans un même salon utilisant un produit contenant 10% d'acide glyoxylique. Les chercheurs suspectent que cette substance chimique, appliquée sur le cuir chevelu, puisse pénétrer dans le sang et provoquer des néphropathies.
Le Dr Thomas Robert, spécialiste en néphrologie à l'hôpital de La Conception à Marseille et co-auteur de l'étude, avertit du danger : « La répétition des agressions rénales aiguës est un facteur de risque majeur pour développer à long terme une insuffisance rénale chronique. » Cette révélation est d'autant plus préoccupante que des tests effectués sur des souris ont confirmé la toxicité de l'acide glyoxylique.
Conscients de ces risques, les chercheurs ont pris la décision de transmettre leurs résultats à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), avec une recommandation forte pour l'interdiction de l'acide glyoxylique dans les produits de lissage.
Le Dr Thomas Robert, spécialiste en néphrologie à l'hôpital de La Conception à Marseille et co-auteur de l'étude, avertit du danger : « La répétition des agressions rénales aiguës est un facteur de risque majeur pour développer à long terme une insuffisance rénale chronique. » Cette révélation est d'autant plus préoccupante que des tests effectués sur des souris ont confirmé la toxicité de l'acide glyoxylique.
Conscients de ces risques, les chercheurs ont pris la décision de transmettre leurs résultats à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), avec une recommandation forte pour l'interdiction de l'acide glyoxylique dans les produits de lissage.