Cette mini-série suit un garçon britannique de 13 ans soupçonné d’avoir tué une camarade de classe. Bien au-delà de l’intrigue criminelle, elle plonge dans l’univers tourmenté de l’adolescence : pression des réseaux sociaux, influence de discours masculinistes, fragilité émotionnelle. Chaque épisode, tourné en un seul plan-séquence, accentue l’impression d’étouffement et de huis clos propre à cet âge de transition.
Le jeune acteur Owen Cooper, 15 ans à peine, a marqué l’histoire en devenant le plus jeune lauréat d’un Emmy. Son interprétation d’un adolescent à la fois vulnérable et manipulateur a fasciné le jury comme le public. « Je n’aurais jamais imaginé me retrouver ici en commençant mes cours de théâtre », a-t-il confié, visiblement ému. Stephen Graham, qui incarne le père confronté à la part sombre de son fils, a lui aussi été primé, saluant « l’impact inattendu » d’une série qui, selon lui, « parle de ce que signifient aujourd’hui l’enfance et le passage à l’âge adulte ».
Récompensée pour sa réalisation, son scénario et ses seconds rôles, « Adolescence » a également suscité d’intenses débats au Royaume-Uni et au-delà. Psychologues, éducateurs et parents y voient un miroir des inquiétudes contemporaines : la construction de l’identité, la difficulté à gérer les frustrations, la tentation de la violence dans un monde numérique omniprésent.
En s’emparant des plus prestigieuses statuettes, la série rappelle que l’adolescence n’est pas qu’une étape de croissance : c’est un terrain de tensions sociales et intimes qui interroge notre époque. À Hollywood, cette victoire résonne comme la preuve que les récits sur la jeunesse, lorsqu’ils osent la complexité, peuvent captiver la planète entière.
Le jeune acteur Owen Cooper, 15 ans à peine, a marqué l’histoire en devenant le plus jeune lauréat d’un Emmy. Son interprétation d’un adolescent à la fois vulnérable et manipulateur a fasciné le jury comme le public. « Je n’aurais jamais imaginé me retrouver ici en commençant mes cours de théâtre », a-t-il confié, visiblement ému. Stephen Graham, qui incarne le père confronté à la part sombre de son fils, a lui aussi été primé, saluant « l’impact inattendu » d’une série qui, selon lui, « parle de ce que signifient aujourd’hui l’enfance et le passage à l’âge adulte ».
Récompensée pour sa réalisation, son scénario et ses seconds rôles, « Adolescence » a également suscité d’intenses débats au Royaume-Uni et au-delà. Psychologues, éducateurs et parents y voient un miroir des inquiétudes contemporaines : la construction de l’identité, la difficulté à gérer les frustrations, la tentation de la violence dans un monde numérique omniprésent.
En s’emparant des plus prestigieuses statuettes, la série rappelle que l’adolescence n’est pas qu’une étape de croissance : c’est un terrain de tensions sociales et intimes qui interroge notre époque. À Hollywood, cette victoire résonne comme la preuve que les récits sur la jeunesse, lorsqu’ils osent la complexité, peuvent captiver la planète entière.







