Image d'illustration Unsplash
Cette directive, émise par le ministre de la Culture Musa Dadayev, vise à aligner les créations musicales avec "la mentalité et le rythme musical tchétchènes".
Selon le ministre Dadayev, cette mesure est conçue pour "transmettre au peuple et à nos enfants l'avenir de l'héritage culturel du peuple tchétchène". Cette réglementation, rapportée initialement par l'agence de presse russe Tass et confirmée par CNN, a été largement discutée lors d'une réunion récente entre le ministère et des artistes locaux et régionaux.
La décision a été prise sous la direction de Ramzan Kadyrov, le chef de la région, qui a insisté sur l'importance de ne pas "emprunter la culture musicale à d'autres peuples".
Comme rapporté par Le Parisien, les artistes tchétchènes ont désormais jusqu'au 1er juin pour modifier leurs compositions musicales afin qu'elles répondent à ces nouveaux critères. Passé ce délai, les œuvres non conformes ne seront plus autorisées à être jouées en public.
Cette politique est une extension de la campagne culturelle et sociale plus large de la Tchétchénie, qui comprend des mesures sévères contre les communautés LGBT, souvent qualifiées par des organismes internationaux comme l'ONU de persécutions violentes et sans précédent.
La Tchétchénie, une république majoritairement musulmane située à la frontière entre la Russie et la Géorgie, a également fait parler d'elle pour son soutien fervent à l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Cette nouvelle réglementation sur la musique pourrait signifier l'interdiction de nombreux styles de musique occidentaux, de la pop à la techno, qui dépassent souvent les limites de tempo imposées.
La mesure soulève des questions sur la liberté d'expression artistique et le contrôle de l'État sur les arts, reflétant les tensions entre la modernisation et la préservation des valeurs traditionnelles dans cette région complexe et souvent controversée.
Selon le ministre Dadayev, cette mesure est conçue pour "transmettre au peuple et à nos enfants l'avenir de l'héritage culturel du peuple tchétchène". Cette réglementation, rapportée initialement par l'agence de presse russe Tass et confirmée par CNN, a été largement discutée lors d'une réunion récente entre le ministère et des artistes locaux et régionaux.
La décision a été prise sous la direction de Ramzan Kadyrov, le chef de la région, qui a insisté sur l'importance de ne pas "emprunter la culture musicale à d'autres peuples".
Comme rapporté par Le Parisien, les artistes tchétchènes ont désormais jusqu'au 1er juin pour modifier leurs compositions musicales afin qu'elles répondent à ces nouveaux critères. Passé ce délai, les œuvres non conformes ne seront plus autorisées à être jouées en public.
Cette politique est une extension de la campagne culturelle et sociale plus large de la Tchétchénie, qui comprend des mesures sévères contre les communautés LGBT, souvent qualifiées par des organismes internationaux comme l'ONU de persécutions violentes et sans précédent.
La Tchétchénie, une république majoritairement musulmane située à la frontière entre la Russie et la Géorgie, a également fait parler d'elle pour son soutien fervent à l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Cette nouvelle réglementation sur la musique pourrait signifier l'interdiction de nombreux styles de musique occidentaux, de la pop à la techno, qui dépassent souvent les limites de tempo imposées.
La mesure soulève des questions sur la liberté d'expression artistique et le contrôle de l'État sur les arts, reflétant les tensions entre la modernisation et la préservation des valeurs traditionnelles dans cette région complexe et souvent controversée.
