"Que devons-nous faire pour détecter et gérer la prochaine pandémie, car c'est de là que viennent les ennuis ?", a interrogé le Le Dr Robert Redfield, virologue américain de renom, avant de poursuivre : " Je ne veux pas minimiser la dernière pandémie - de nombreuses personnes ont beaucoup souffert, de nombreuses vies ont été perdues et c'était une grande tragédie... cela aurait pu être bien pire."
Il a affirmé que si la variante Omicron était apparue avant la souche originale de Wuhan,elle aurait fait beaucoup plus de victimes.
Les modèles suggèrent que " si le premier virus apparu à Wuhan n'avait pas été la souche de Wuhan mais la souche Omicron - que nous savons tous être beaucoup, beaucoup plus contagieuse - et qu'elle avait touché une population immunologiquement naïve - en d'autres termes, une population qui n'avait jamais été exposée au virus auparavant - la mortalité maximale au Royaume-Uni aurait été environ cinq fois plus élevée qu'avec la souche originale de Wuhan", a-t-il déclaré. Le médecin a ensuite déclaré: " C'étaient des jours très sombres en avril et mai 2020, et je ne pense pas que nous aurions voulu cinq fois plus décès.".
Sir John Bell, professeur à l'Université de Oxford a averti de son côté que la prochaine pandémie pourrait provenir soit d'une transmission zoonotique - où elle est transmise des animaux aux humains - soit d'une fuite accidentelle de laboratoire : " "Si cela avait été la grippe aviaire, cela aurait été 50 fois pire, donc je pense que lorsque nous entendons qu'une grande pandémie approche - si l'une ou l'autre de ces choses se produisait, cela serait bien pire que ce que nous avons connu."
Il a cité l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2002-2004, qui a été identifiée pour la première fois en Chine et a tué 774 personnes dans le monde : "Nous savons historiquement que nous sommes confrontés à des agents pathogènes provenant du règne animal qui se transmettent à l'homme et provoquent ce type d'épidémies - l'épidémie de SRAS précédente en est un exemple, mais des cas occasionnels de grippe aviaire ont également été transmis par les animaux", a-t-il déclaré.
Le Dr Robert Redfield a mis en garde contre une pandémie qui pourrait être encore plus grave que le Covid. Selon les derniers chiffres, 223 906 personnes au Royaume-Uni qui sont décédées avaient le Covid-19 mentionné sur leur certificat de décès. Des millions d'autres ont été infectés, laissant des centaines de milliers de personnes souffrant du Covid long.
Mais les experts craignent qu'une autre pandémie puisse infecter et tuer encore plus de personnes.
Le virologue américain Dr Robert Redfield, qui a été directeur des Centers for Disease Control and Prevention de 2018 à 2021, craignait que ses petits-enfants ne soient confrontés à une crise encore plus grave.
Il a déclaré à la BBC : "Je pense qu'ils sont exposés à un risque élevé de grande pandémie au cours de la prochaine décennie ou des deux prochaines décennies, et je pense que cette pandémie sera causée par l'homme et non par la nature, soit par un acte de bioterrorisme intentionnel, soit simplement par un accident de laboratoire."
Le professeur Sir John Bell de l'Université d'Oxford, professeur de médecine, a déclaré que la pandémie de Covid-19 "aurait pu être bien pire".
"Que faisons-nous pour détecter et gérer la prochaine pandémie, car c'est de là que viennent les problèmes ?", a-t-il déclaré.
Il a déclaré que si la variante Omicron avait frappé avant la souche originale de Wuhan, qui conférait une certaine immunité aux personnes infectées et permettait le développement de vaccins, elle aurait fait beaucoup plus de victimes.
Les modèles suggèrent que "si le premier virus apparu à Wuhan n'avait pas été la souche de Wuhan, mais la souche Omicron, qui est beaucoup, beaucoup plus contagieuse, et qu'elle avait touché une population immunologiquement naïve, autrement dit une population qui n'avait jamais été exposée au virus auparavant, la mortalité maximale au Royaume-Uni aurait été environ cinq fois plus élevée qu'avec la souche originale de Wuhan", a-t-il déclaré.
"Ce furent des jours très sombres en avril et mai 2020, et je ne pense pas que nous aurions souhaité cinq fois plus de décès."
Le nombre de décès dus au Covid au Royaume-Uni est actuellement de plus de 226 000.
"Si cela avait été la grippe aviaire, cela aurait été 50 fois plus, donc je pense que lorsque nous entendons parler d'une grande pandémie à venir, si l'une de ces deux choses se produisait, ce serait bien pire que
Il a affirmé que si la variante Omicron était apparue avant la souche originale de Wuhan,elle aurait fait beaucoup plus de victimes.
Les modèles suggèrent que " si le premier virus apparu à Wuhan n'avait pas été la souche de Wuhan mais la souche Omicron - que nous savons tous être beaucoup, beaucoup plus contagieuse - et qu'elle avait touché une population immunologiquement naïve - en d'autres termes, une population qui n'avait jamais été exposée au virus auparavant - la mortalité maximale au Royaume-Uni aurait été environ cinq fois plus élevée qu'avec la souche originale de Wuhan", a-t-il déclaré. Le médecin a ensuite déclaré: " C'étaient des jours très sombres en avril et mai 2020, et je ne pense pas que nous aurions voulu cinq fois plus décès.".
Sir John Bell, professeur à l'Université de Oxford a averti de son côté que la prochaine pandémie pourrait provenir soit d'une transmission zoonotique - où elle est transmise des animaux aux humains - soit d'une fuite accidentelle de laboratoire : " "Si cela avait été la grippe aviaire, cela aurait été 50 fois pire, donc je pense que lorsque nous entendons qu'une grande pandémie approche - si l'une ou l'autre de ces choses se produisait, cela serait bien pire que ce que nous avons connu."
Il a cité l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2002-2004, qui a été identifiée pour la première fois en Chine et a tué 774 personnes dans le monde : "Nous savons historiquement que nous sommes confrontés à des agents pathogènes provenant du règne animal qui se transmettent à l'homme et provoquent ce type d'épidémies - l'épidémie de SRAS précédente en est un exemple, mais des cas occasionnels de grippe aviaire ont également été transmis par les animaux", a-t-il déclaré.
Le Dr Robert Redfield a mis en garde contre une pandémie qui pourrait être encore plus grave que le Covid. Selon les derniers chiffres, 223 906 personnes au Royaume-Uni qui sont décédées avaient le Covid-19 mentionné sur leur certificat de décès. Des millions d'autres ont été infectés, laissant des centaines de milliers de personnes souffrant du Covid long.
Mais les experts craignent qu'une autre pandémie puisse infecter et tuer encore plus de personnes.
Le virologue américain Dr Robert Redfield, qui a été directeur des Centers for Disease Control and Prevention de 2018 à 2021, craignait que ses petits-enfants ne soient confrontés à une crise encore plus grave.
Il a déclaré à la BBC : "Je pense qu'ils sont exposés à un risque élevé de grande pandémie au cours de la prochaine décennie ou des deux prochaines décennies, et je pense que cette pandémie sera causée par l'homme et non par la nature, soit par un acte de bioterrorisme intentionnel, soit simplement par un accident de laboratoire."
Le professeur Sir John Bell de l'Université d'Oxford, professeur de médecine, a déclaré que la pandémie de Covid-19 "aurait pu être bien pire".
"Que faisons-nous pour détecter et gérer la prochaine pandémie, car c'est de là que viennent les problèmes ?", a-t-il déclaré.
Il a déclaré que si la variante Omicron avait frappé avant la souche originale de Wuhan, qui conférait une certaine immunité aux personnes infectées et permettait le développement de vaccins, elle aurait fait beaucoup plus de victimes.
Les modèles suggèrent que "si le premier virus apparu à Wuhan n'avait pas été la souche de Wuhan, mais la souche Omicron, qui est beaucoup, beaucoup plus contagieuse, et qu'elle avait touché une population immunologiquement naïve, autrement dit une population qui n'avait jamais été exposée au virus auparavant, la mortalité maximale au Royaume-Uni aurait été environ cinq fois plus élevée qu'avec la souche originale de Wuhan", a-t-il déclaré.
"Ce furent des jours très sombres en avril et mai 2020, et je ne pense pas que nous aurions souhaité cinq fois plus de décès."
Le nombre de décès dus au Covid au Royaume-Uni est actuellement de plus de 226 000.
"Si cela avait été la grippe aviaire, cela aurait été 50 fois plus, donc je pense que lorsque nous entendons parler d'une grande pandémie à venir, si l'une de ces deux choses se produisait, ce serait bien pire que
