La dépouille du bébé mort-né est retrouvée avec des traces de brûlures
L'accusation a révélé que la mère avait commandé des pilules abortives en ligne en avril 2022, alors que Celeste était enceinte de près de 30 semaines. Les deux ont par la suite enterré les restes fœtaux eux-mêmes, d'après la police selon un article du New York Times.
L'affaire, qui avait débuté avant la décision historique de la Cour suprême renversant l'arrêt Roe v. Wade, a suscité une attention accrue en raison des craintes que les femmes et leurs aidants puissent être poursuivis pour avortement.
À l'époque, le Nebraska interdisait l'avortement après 20 semaines de grossesse. Cependant, en mai, une nouvelle loi limitant l'avortement à 12 semaines a été promulguée.
Greer Donley, professeur de droit, a déclaré que cette affaire pourrait préfigurer d'autres à venir, alors que de nombreux États, principalement républicains, imposent des restrictions à l'avortement.
Celeste Burgess a été condamnée non pas en vertu de la loi sur l'avortement, mais pour avoir dissimulé des restes humains, un délit. Outre la prison, elle a également écopé de deux ans de probation. L'enquête avait initialement commencé après des rumeurs selon lesquelles une adolescente avait accouché prématurément d'un bébé mort-né qu'elle aurait ensuite enterré avec l'aide de sa mère. Une fouille ultérieure des restes a révélé des signes de brûlures.
Elizabeth Ling, d'un groupe de défense des droits à l'avortement, a vivement critiqué la poursuite, suggérant que cela pourrait dissuader les femmes de rechercher des soins médicaux, y compris l'avortement médicamenteux
Jessica Burgess a plaidé coupable en juillet pour avoir enfreint la loi sur l'avortement du Nebraska. Elle pourrait être condamnée à cinq ans de prison lors de sa prochaine comparution le 22 septembre.A Nebraska teenager who used abortion pills to terminate her pregnancy was sentenced on Thursday to 90 days in jail after she pleaded guilty earlier this year to illegally concealing human remains. https://t.co/zhlHUNGCuA
— The New York Times (@nytimes) July 21, 2023
L'affaire, qui avait débuté avant la décision historique de la Cour suprême renversant l'arrêt Roe v. Wade, a suscité une attention accrue en raison des craintes que les femmes et leurs aidants puissent être poursuivis pour avortement.
À l'époque, le Nebraska interdisait l'avortement après 20 semaines de grossesse. Cependant, en mai, une nouvelle loi limitant l'avortement à 12 semaines a été promulguée.
Greer Donley, professeur de droit, a déclaré que cette affaire pourrait préfigurer d'autres à venir, alors que de nombreux États, principalement républicains, imposent des restrictions à l'avortement.
Celeste Burgess a été condamnée non pas en vertu de la loi sur l'avortement, mais pour avoir dissimulé des restes humains, un délit. Outre la prison, elle a également écopé de deux ans de probation. L'enquête avait initialement commencé après des rumeurs selon lesquelles une adolescente avait accouché prématurément d'un bébé mort-né qu'elle aurait ensuite enterré avec l'aide de sa mère. Une fouille ultérieure des restes a révélé des signes de brûlures.
Elizabeth Ling, d'un groupe de défense des droits à l'avortement, a vivement critiqué la poursuite, suggérant que cela pourrait dissuader les femmes de rechercher des soins médicaux, y compris l'avortement médicamenteux
