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Surf aux JO : Tahiti c'est fini ?


À moins de huit mois des Jeux olympiques, le choix du site pour les épreuves de surf organisées par le comité d’organisation de Paris-2024 suscite toujours des débats. La Fédération Internationale de Surf (ISA) a exprimé son point de vue le mercredi 6 décembre, saluant la décision du gouvernement polynésien de suspendre les travaux sur le site tahitien de Teahupo'o.


Par Chloé Grondin - Publié le Mercredi 6 Décembre 2023 à 17:48

Des dommages infligés aux coraux : fin des travaux !

La décision de suspendre les travaux fait suite aux dommages infligés aux coraux lors de tests techniques en vue de l'installation d'une nouvelle tour des juges. Cette tour, objet de controverses depuis plusieurs mois, devait être plus haute et moderne que celle utilisée habituellement lors des compétitions professionnelles sur le site. Cependant, de nombreux habitants, militants écologistes et même des personnalités du surf s'étaient opposés à ce choix, craignant pour la préservation du corail.

Après des discussions prolongées et la considération de déplacer la compétition vers une autre vague de l'archipel, une décision avait été prise de revoir le projet initial de la tour en aluminium pour en construire une moins lourde, potentiellement moins dangereuse pour l'environnement. Malheureusement, lors d'essais techniques le 1er décembre, une barge destinée à l'installation de la nouvelle tour a endommagé du corail, ce qui a été documenté par des associations de défense de l'environnement.

L'ISA, « attristée et surprise » par ces dégâts, a salué la décision du gouvernement polynésien de mettre les travaux en pause. Elle a souligné que la protection du site naturel de Teahupo'o a toujours été une priorité depuis le début du processus d'organisation des épreuves olympiques de surf en Polynésie française.

En l'absence de compromis, l'avenir du surf sur le site de Teahupo'o semble compromis, selon plusieurs parties prenantes. Le Parisien avance même que  " la possibilité d'une relocalisation sur la côte atlantique n'est plus exclue."