On a du mal à croire et pourtant c’est la vérité: «Ils vivaient à quatre dans leur voiture depuis 12 ans»! Quand on lit le récit de cette histoire (Journal de l’Ile du 8 septembre), on a vraiment du mal à croire, et surtout à comprendre.
Ca s’est passé à La Réunion, et ça a duré 12 ans. Soit ces sans-papiers malgaches étaient vraiment très débrouillards, soit ceux qui ont vu et su ont fermé les yeux. Comment imaginer une vie à quatre personnes, deux adultes et deux enfants, dans une voiture? Hallucinant.
«Pour dormir, on entassait des vêtements sur le sol de la banquette arrière, ça faisait un petit lit pour mon frère et moi» a raconté l’un des enfants. «Les parents dormaient sur les sièges avant. On vivait dans les bois, on s’enfonçait dans la forêt avec la voiture, et on mangeait comme on pouvait»… Certes, c’était mieux que de dormir dehors, et ils ont dit qu’ils étaient heureux comme ça, m’a dit quelqu’un, mais tout de même, on est en 2011 et à La Réunion, ce n’est pas une situation acceptable.
Les enfants avaient 4 ans et 16 mois à leur arrivée dans l’île, la famille a vécu ici et là avant de se décider à vivre cachés dans une voiture par peur d’être reconduits dans leur pays. Les enfants ne sont jamais allés à l’école, et même s’ils ont appris par eux-mêmes, ce n’est pas une situation normale. «C’est pire à Madagascar» a dit le père, on veut bien, mais n’y avait-il pas, à l’époque où les sans-papiers n’étaient pas systématiquement des parias, un moyen d’intégrer cette famille dans la société réunionnaise?
On cherche souvent de l’argent et des dons pour envoyer ici et là, pour aider tel ou tel pays, mais dans notre île, il y a des situations dramatiques ignorées ou qui laissent indifférents. Le cas de cette famille venue de Madagascar a été médiatisée, mais il doit y avoir d’autres cas aussi surprenants. On espère surtout que le cas de cette famille qui vivait dans une voiture trouve une issue heureuse.
Ca s’est passé à La Réunion, et ça a duré 12 ans. Soit ces sans-papiers malgaches étaient vraiment très débrouillards, soit ceux qui ont vu et su ont fermé les yeux. Comment imaginer une vie à quatre personnes, deux adultes et deux enfants, dans une voiture? Hallucinant.
«Pour dormir, on entassait des vêtements sur le sol de la banquette arrière, ça faisait un petit lit pour mon frère et moi» a raconté l’un des enfants. «Les parents dormaient sur les sièges avant. On vivait dans les bois, on s’enfonçait dans la forêt avec la voiture, et on mangeait comme on pouvait»… Certes, c’était mieux que de dormir dehors, et ils ont dit qu’ils étaient heureux comme ça, m’a dit quelqu’un, mais tout de même, on est en 2011 et à La Réunion, ce n’est pas une situation acceptable.
Les enfants avaient 4 ans et 16 mois à leur arrivée dans l’île, la famille a vécu ici et là avant de se décider à vivre cachés dans une voiture par peur d’être reconduits dans leur pays. Les enfants ne sont jamais allés à l’école, et même s’ils ont appris par eux-mêmes, ce n’est pas une situation normale. «C’est pire à Madagascar» a dit le père, on veut bien, mais n’y avait-il pas, à l’époque où les sans-papiers n’étaient pas systématiquement des parias, un moyen d’intégrer cette famille dans la société réunionnaise?
On cherche souvent de l’argent et des dons pour envoyer ici et là, pour aider tel ou tel pays, mais dans notre île, il y a des situations dramatiques ignorées ou qui laissent indifférents. Le cas de cette famille venue de Madagascar a été médiatisée, mais il doit y avoir d’autres cas aussi surprenants. On espère surtout que le cas de cette famille qui vivait dans une voiture trouve une issue heureuse.
