Elle est enfin arrivée chez nous cette fameuse TNT, plusieurs mois après la métropole et avec un minimum syndical côté chaînes. La part belle est faite aux chaînes publiques, ce qui est logique, continuité territoriale oblige enfin, mais les Réunionnais attendent la suite. La totalité des chaînes diffusées en métropole, avec les chaînes privées surtout. Pour ça, il faudra attendre fin 2011 nous dit-on, nous n’avons pas le choix…
On va nous dire «jamais contents ces Réunionnais». Normal compte tenu du fait qu’on nous bassine à longueur d’année que nous sommes Français, donc traités comme les continentaux. La frustration se comprend donc, surtout que le Réunionnais est très télévore.
Depuis le 24 décembre 1964, date du lancement de la première émission de télévision dans l’île, heureusement pour nous, le Paysage Audiovisuel Réunionnais a considérablement évolué, l’arrivée des bouquets satellite ayant véritablement créé la révolution. Des bouquets payants certes, mais dont le taux d’abonnés est conséquent, ce qui prouve bien cette soif d’images de la part des îliens que nous sommes.
Le 30 novembre 2010 ne restera pas dans les annales de l’histoire de la télévision réunionnaise comme une date historique. Il était légitime que les chaînes publiques soient diffusées à La Réunion, c’est fait. Reste à savoir ce qui va se passer pour les réseaux outre-mer que le président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, entend conserver et développer. Quand on sait à quel niveau d’audience est tombée Télé Réunion, on se demande, avec l’arrivée de ces nouvelles chaînes du service public, quelle va être la réaction des téléspectateurs. On entend beaucoup de voix pour regretter la disparition de Tempo, qui reprenait les émissions des chaînes publiques, mais l’audience de Tempo était très faible, quoi qu’on puisse en dire.
En matière de télévision, celui qui décide, c’est celui qui appuie sur la télécommande. Pour se donner bonne conscience, on peut nous dire qu’on va avoir droit désormais à plein d’émissions culturelles, et c’est tant mieux, mais l’expérience prouve par a+b que la culture à la télé ne fait pas d’audience. C’est le télespectateur qui décide de ce qu’il aime, wait and see!
On va nous dire «jamais contents ces Réunionnais». Normal compte tenu du fait qu’on nous bassine à longueur d’année que nous sommes Français, donc traités comme les continentaux. La frustration se comprend donc, surtout que le Réunionnais est très télévore.
Depuis le 24 décembre 1964, date du lancement de la première émission de télévision dans l’île, heureusement pour nous, le Paysage Audiovisuel Réunionnais a considérablement évolué, l’arrivée des bouquets satellite ayant véritablement créé la révolution. Des bouquets payants certes, mais dont le taux d’abonnés est conséquent, ce qui prouve bien cette soif d’images de la part des îliens que nous sommes.
Le 30 novembre 2010 ne restera pas dans les annales de l’histoire de la télévision réunionnaise comme une date historique. Il était légitime que les chaînes publiques soient diffusées à La Réunion, c’est fait. Reste à savoir ce qui va se passer pour les réseaux outre-mer que le président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, entend conserver et développer. Quand on sait à quel niveau d’audience est tombée Télé Réunion, on se demande, avec l’arrivée de ces nouvelles chaînes du service public, quelle va être la réaction des téléspectateurs. On entend beaucoup de voix pour regretter la disparition de Tempo, qui reprenait les émissions des chaînes publiques, mais l’audience de Tempo était très faible, quoi qu’on puisse en dire.
En matière de télévision, celui qui décide, c’est celui qui appuie sur la télécommande. Pour se donner bonne conscience, on peut nous dire qu’on va avoir droit désormais à plein d’émissions culturelles, et c’est tant mieux, mais l’expérience prouve par a+b que la culture à la télé ne fait pas d’audience. C’est le télespectateur qui décide de ce qu’il aime, wait and see!
