Un premier bon point : Pas de problème de stationnement, un vaste parking est situé à l'entrée de l'allée tout en verdure qui débouche à votre droite sur la boutique aux étagères bien garnies d'objets artisanaux en tout genre. On y ramène toujours un petit souvenir, comme ce singe ou ce dodo sculpté dans une noix de coco... Didier Solesse vous y accueille et apporte réponses à toutes vos questions. Au fil des ans il s'est spécialisé dans le coco, en a découvert ses multiples facettes, aux côtés de Mireille sa compagne. Cela a démarré il y a une dizaine d'années de cela, lorsque l'eau de Salazie a commencé à arriver vers l'ouest. Il y a eu le coco d'abord, ensuite sont venus les arbres fruitiers et l'installation des animaux... «La ferme pédagogique a été lancée en 2009, et nous avons obtenu le Label Bienvenue à la Ferme. Nous proposons la visite d'un verger créole planté d'arbres fruitiers et aussi d'un jardin des aromates, des sentiers botaniques, d'un potager etc... », expliquent-ils presque d'une seule et même voix . La passion les anime, pour reprendre cette formule bien connue des Réunionnais.
Tout est bon dans le coco
500 cocotiers ont été plantés sur un espace dédié et en contrebas du terrain d'assiette qui porte sur une dizaine d'hectares, il y a le verger, avec vue imprenable sur l'océan. Un savant mariage du vert et du bleu, symbole de la Réunion, l'île intense. Le visiteurs peuvent consommer sur place de la noix de coco ou boire de cette eau considérée comme très rafraîchissante : «Sur notre planète, c'est la seule eau naturellement stérile, elle est trois fois plus hydratante que l'eau de robinet», précise Didier Solesse. Avis aux sportifs. La marathonienne Marlène Chane See Chu le confirme : « J'ai découvert les vertus de l'eau et de l'huile de coco. Il y a des petites recettes simples à mettre en pratique. C'est super bon pour la santé ».
Didier Solesse le dit haut et fort: comme dans le cochon, tout est bon dans le coco. Chez lui on peut s'approvisionner en eau de coco bien sûr , mais aussi du coco sous forme d'huile, de sucre, de confiture, de farine et savourer un plat cuisiné avec du coco est un plaisir qui ne se refuse pas sous le kiosque central du site. Les ateliers de découverte s'adressent aux adultes comme aux plus jeunes. On y apprend le tressage, comment extraire et traiter la noix, l'utilisation de la râpe, la confection des bonbons-coco , de l'huile etc...Les écoles, les associations et les clubs de 3ème Jeunesse réservent à l'avance, à partir d'un planning bien établi. Autre particularité de la maison : tout le monde est au « régime coco ». Comprenez que canards, poules, oies, cochons d'inde, lapins , cochons, qu'ils soient chinois ou d'ici, ânes et cabris consomment de la noix de coco. Et tout le monde se porte à merveille...
Les palmiers, plus de 2 800 espèces !
Les premiers palmiers sont apparus sur terre durant l’ère secondaire, au Crétacé, il y a 85 millions d’années. A l’ère tertiaire, la flore des palmiers était particulièrement abondante. Mais une succession de périodes glaciaires a réduit l’aire des palmiers, au point d’isoler certaines espèces et de provoquer la dégénérescence de leur population. Aujourd’hui, on répartit les 2 800 espèces connues en 226 genres, (regroupés en 6 sous-familles formant une famille unique), les Arécacées ou Palmacées. (source : Wikipédia)