"Speedrun" pour la prison : 12 minutes chrono'
Le matin du 2 avril, à 9 heures précises, les portes de la prison de Bois-d'Arcy s'ouvrent pour laisser sortir Sillemane, bénéficiaire d'un régime de semi-liberté. Le jeune homme, qui envisage de poursuivre une formation dans la pose de pare-brise et de passer son permis de conduire, ne tarde pas à céder à la tentation du larcin. Quelques mètres à peine après avoir quitté la prison, il aperçoit une voiture, moteur tournant, dont le propriétaire, un homme de 70 ans, est occupé à refermer le portail de sa propriété selon 78 actu.
À 9h12, Sillemane s'empare du véhicule et démarre. La victime tente, en vain, de s'interposer. Rapidement identifié grâce aux nombreuses caméras de surveillance installées aux abords de la maison d'arrêt, il sera arrêté un peu plus d'un mois plus tard près de la gare de Fontenay-le-Fleury.
Interrogé par les enquêteurs, Sillemane avoue avoir conduit la voiture volée jusqu'à Épône et l'avoir confiée à un ami, avec pour instruction de la brûler. Aucune carcasse ne sera cependant retrouvée. Face à ses juges, le prévenu est incapable d'expliquer son geste, évoquant une possible dette à rembourser ou un simple acte de bêtise.
L'audience révèle également que Sillemane a tenté de s'évader le matin même, avant de comparaître devant le juge de l'application des peines. Malgré ses menottes, il a essayé de prendre la fuite en courant, sans succès.
Finalement, le tribunal prononce une peine de 8 mois de prison avec placement en détention. Sillemane devra également indemniser la victime, dont l'assurance a refusé de couvrir les dommages liés au vol.
À 9h12, Sillemane s'empare du véhicule et démarre. La victime tente, en vain, de s'interposer. Rapidement identifié grâce aux nombreuses caméras de surveillance installées aux abords de la maison d'arrêt, il sera arrêté un peu plus d'un mois plus tard près de la gare de Fontenay-le-Fleury.
Interrogé par les enquêteurs, Sillemane avoue avoir conduit la voiture volée jusqu'à Épône et l'avoir confiée à un ami, avec pour instruction de la brûler. Aucune carcasse ne sera cependant retrouvée. Face à ses juges, le prévenu est incapable d'expliquer son geste, évoquant une possible dette à rembourser ou un simple acte de bêtise.
L'audience révèle également que Sillemane a tenté de s'évader le matin même, avant de comparaître devant le juge de l'application des peines. Malgré ses menottes, il a essayé de prendre la fuite en courant, sans succès.
Finalement, le tribunal prononce une peine de 8 mois de prison avec placement en détention. Sillemane devra également indemniser la victime, dont l'assurance a refusé de couvrir les dommages liés au vol.
