Mais aussi le mammouth laineux et le tigre tasmanien
Image par German Rojas de Pixabay
L'arrivée des marins a apporté des espèces envahissantes, comme les rats, et des pratiques néfastes, telles que la chasse, qui ont entraîné la disparition du dodo, incapable de voler, en l'espace de seulement quelques décennies. Une équipe de scientifiques a lancé une initiative audacieuse pour ramener le dodo à la vie grâce aux avancées en matière de séquençage de l'ADN, de biologie synthétique et de technologie d'édition de gènes. Ils espèrent que ce projet ouvrira de nouvelles voies pour la conservation des oiseaux. Une information CNN.
Beth Shapiro, professeur d'écologie et de biologie évolutive à l'Université de Californie à Santa Cruz, est le paléogénéticien principal de ce projet. Shapiro est également impliqué avec Colossal Biosciences, une start-up de biotechnologie et de génie génétique fondée par Ben Lamm, entrepreneur technologique, et George Church, généticien de la Harvard Medical School, qui travaillent sur des projets pour ramener à la vie le mammouth laineux et le tigre tasmanien.
Shapiro a annoncé que l'étape clé du projet - le séquençage complet du génome du dodo à partir d'ADN ancien - a déjà été terminée grâce à du matériel génétique extrait de restes de dodo trouvés au Danemark. La prochaine étape consiste à comparer les informations génétiques avec les oiseaux les plus proches du dodo dans la famille des pigeons, à savoir le pigeon Nicobar (vivant) et le solitaire Rodrigues (éteint). Cela permettra de déterminer si les mutations génétiques "font d'un dodo un dodo".
Cependant, la programmation des cellules d'un parent vivant du dodo avec l'ADN de l'oiseau perdu sera un défi majeur. Shapiro espère utiliser une technique impliquant des cellules germinales primordiales, des précurseurs embryonnaires de sperme et d'ovules, qui a déjà été utilisée pour créer un poulet engendré par un canard. L'approche consiste à retirer les cellules germinales primordiales d'un œuf, à les cultiver en laboratoire, à les éditer avec les traits génétiques souhaités, puis à les réinjecter dans un œuf au même stade de développement.
Beth Shapiro, professeur d'écologie et de biologie évolutive à l'Université de Californie à Santa Cruz, est le paléogénéticien principal de ce projet. Shapiro est également impliqué avec Colossal Biosciences, une start-up de biotechnologie et de génie génétique fondée par Ben Lamm, entrepreneur technologique, et George Church, généticien de la Harvard Medical School, qui travaillent sur des projets pour ramener à la vie le mammouth laineux et le tigre tasmanien.
Shapiro a annoncé que l'étape clé du projet - le séquençage complet du génome du dodo à partir d'ADN ancien - a déjà été terminée grâce à du matériel génétique extrait de restes de dodo trouvés au Danemark. La prochaine étape consiste à comparer les informations génétiques avec les oiseaux les plus proches du dodo dans la famille des pigeons, à savoir le pigeon Nicobar (vivant) et le solitaire Rodrigues (éteint). Cela permettra de déterminer si les mutations génétiques "font d'un dodo un dodo".
Cependant, la programmation des cellules d'un parent vivant du dodo avec l'ADN de l'oiseau perdu sera un défi majeur. Shapiro espère utiliser une technique impliquant des cellules germinales primordiales, des précurseurs embryonnaires de sperme et d'ovules, qui a déjà été utilisée pour créer un poulet engendré par un canard. L'approche consiste à retirer les cellules germinales primordiales d'un œuf, à les cultiver en laboratoire, à les éditer avec les traits génétiques souhaités, puis à les réinjecter dans un œuf au même stade de développement.
