Un tournant dans l'histoire des cyclones de La Réunion
Ce passage a été marqué par une sécheresse exceptionnelle qui sévissait sur l'île depuis 1989, avec des pluies insuffisantes, voire très insuffisantes. La situation était critique à la mi-janvier, avec des coupures d'eau et des feux de végétation qui se déclaraient dans différents secteurs de l'île, notamment au le Grand-Brûlé où un incendie avait éclaté depuis le 12 janvier, menaçant de devenir incontrôlable.
Le 14 janvier, le service météorologique annonçait la formation d'une dépression tropicale à 1700 km au nord-est de l'île, espérant qu'elle apporterait de la pluie sans causer trop de dégâts. La dépression a été baptisée Colina le 15 janvier et est devenue une tempête tropicale le 16 janvier. Son déplacement vers l'ouest-sud-ouest l'a amenée à environ 900 km au nord-nord-est de l'île le 17 janvier. Les 24 heures suivantes, Colina a graduellement infléchi sa trajectoire vers le sud et a menacé directement l'île. Le 18 janvier, le centre de Colina se situait à un peu plus de 500 km des côtes de La Réunion et était une forte tempête tropicale, qui allait devenir un cyclone tropical dans la nuit.
Le 19 janvier, le centre de Colina était situé à un peu plus de 200 km de La Réunion, au plein nord. Il y avait une petite inflexion de la trajectoire vers le sud-ouest, laissant penser qu'il passerait à environ 150 km au large du Port, mais il n'en a rien été. Colina a fortement ralenti sa progression en cours de matinée, passant finalement directement sur l'île. L'œil de Colina est passé sur le littoral nord de l'île, causant des dégâts importants mais heureusement peu de pertes humaines.
Ce passage de Colina a été un tournant dans l'histoire des cyclones de La Réunion, rappelant l'importance de la préparation et de la vigilance face à ces phénomènes météorologiques extrêmes. Depuis, aucun cyclone n'a connu un tel parcours, même si deux derniers cas de cyclones dont l'œil est passé très près de l'île ont été enregistrés en 2018 et 2020. Les autorités et les habitants de La Réunion ont depuis pris des mesures pour se préparer à de futurs cyclones, notamment en améliorant les systèmes d'alerte et de communication, en renforçant les infrastructures et en sensibilisant la population aux risques liés aux cyclones.
Le 14 janvier, le service météorologique annonçait la formation d'une dépression tropicale à 1700 km au nord-est de l'île, espérant qu'elle apporterait de la pluie sans causer trop de dégâts. La dépression a été baptisée Colina le 15 janvier et est devenue une tempête tropicale le 16 janvier. Son déplacement vers l'ouest-sud-ouest l'a amenée à environ 900 km au nord-nord-est de l'île le 17 janvier. Les 24 heures suivantes, Colina a graduellement infléchi sa trajectoire vers le sud et a menacé directement l'île. Le 18 janvier, le centre de Colina se situait à un peu plus de 500 km des côtes de La Réunion et était une forte tempête tropicale, qui allait devenir un cyclone tropical dans la nuit.
Le 19 janvier, le centre de Colina était situé à un peu plus de 200 km de La Réunion, au plein nord. Il y avait une petite inflexion de la trajectoire vers le sud-ouest, laissant penser qu'il passerait à environ 150 km au large du Port, mais il n'en a rien été. Colina a fortement ralenti sa progression en cours de matinée, passant finalement directement sur l'île. L'œil de Colina est passé sur le littoral nord de l'île, causant des dégâts importants mais heureusement peu de pertes humaines.
Ce passage de Colina a été un tournant dans l'histoire des cyclones de La Réunion, rappelant l'importance de la préparation et de la vigilance face à ces phénomènes météorologiques extrêmes. Depuis, aucun cyclone n'a connu un tel parcours, même si deux derniers cas de cyclones dont l'œil est passé très près de l'île ont été enregistrés en 2018 et 2020. Les autorités et les habitants de La Réunion ont depuis pris des mesures pour se préparer à de futurs cyclones, notamment en améliorant les systèmes d'alerte et de communication, en renforçant les infrastructures et en sensibilisant la population aux risques liés aux cyclones.
