Qui est Christopher Clain? Un jeune Réunionnais de 22 ans , bien dans sa tête qui avance et ose. Ses parents divorcés, qui ont su rester très bons amis sont ses exemples. Son père ou sa mère, qui ont travaillé dur pour lui offrir le meilleur simplement, sont aujourd'hui sa première source de motivation dans son envie de réussir. Il confesse: " J’ai envie de les rendre fiers, fiers de moi, fiers de la personne que j’aimerais être plus tard. Ils me soutiennent à chaque instant de ma vie et cela me donne de la force pour continuer à avancer
et à atteindre mes objectifs ".
Orienté dans ses études en filière technologique, en dépit de sa volonté de se diriger vers du littéraire, Christopher est aujourd'hui catégorique : " " les filières STMG ne sont pas des filières « poubelles » pour les jeunes qui ne sont pas intelligents et qui n’ont pas d’avenir. Pour moi en fait cela a été une révélation et un tremplin ".
Son parcours professionnel, après un passage de deux ans en Métropole ne sera ensuite pas un long fleuve tranquille. Travaillant pour une entreprise en alternance, il va avoir quelques désillusions. Il raconte : " J’ai rencontré une année assez difficile sur le plan professionnel avec beaucoup de problèmes dans l’entreprise pour laquelle je travaillais en alternance. Aujourd'hui je suis lucide, des bâtons dans les roues j'en ai connus car je voulais avancer vite."
Va suivre une période compliquée où Christopher va perdre du poids. Paradoxalement cette épreuve va lui donner le courage de se mettre à la musculation et de tenter des expériences de modèle photos qui seront très concluantes. Sa famille et sa meilleure amie Noémie seront ses premiers soutiens comme toujours. Maintenant, il pense très sérieusement à prendre un vol vers Paris et de tenter sa chance là-bas en tant que mannequin. Et puis l'entreprenariat lui trotte également dans la tête, avec comme aboutissement de pouvoir donner une chance à des jeunes pas forcément ultra diplômés mais ambitieux...
et à atteindre mes objectifs ".
Orienté dans ses études en filière technologique, en dépit de sa volonté de se diriger vers du littéraire, Christopher est aujourd'hui catégorique : " " les filières STMG ne sont pas des filières « poubelles » pour les jeunes qui ne sont pas intelligents et qui n’ont pas d’avenir. Pour moi en fait cela a été une révélation et un tremplin ".
Son parcours professionnel, après un passage de deux ans en Métropole ne sera ensuite pas un long fleuve tranquille. Travaillant pour une entreprise en alternance, il va avoir quelques désillusions. Il raconte : " J’ai rencontré une année assez difficile sur le plan professionnel avec beaucoup de problèmes dans l’entreprise pour laquelle je travaillais en alternance. Aujourd'hui je suis lucide, des bâtons dans les roues j'en ai connus car je voulais avancer vite."
Va suivre une période compliquée où Christopher va perdre du poids. Paradoxalement cette épreuve va lui donner le courage de se mettre à la musculation et de tenter des expériences de modèle photos qui seront très concluantes. Sa famille et sa meilleure amie Noémie seront ses premiers soutiens comme toujours. Maintenant, il pense très sérieusement à prendre un vol vers Paris et de tenter sa chance là-bas en tant que mannequin. Et puis l'entreprenariat lui trotte également dans la tête, avec comme aboutissement de pouvoir donner une chance à des jeunes pas forcément ultra diplômés mais ambitieux...
Christopher tient à livrer enfin cette partie de sa personnalité... Gay, assumé, cela peut être également lié à une partie douloureuse de son passé. En parler, témoigner pourra sans doute aider d'autres jeunes dans la souffrance...
Critiqué et insulté au collège
Christopher se fait plus grave et témoigne: " C’est une histoire que je n’ai jamais racontée car c’est quelque chose qui fait partie de mon passé, mais j’aimerais la partager avec les jeunes qui pourront peut-être s’identifier à ce vécu.
Au collège, j’étais parfois critiqué et insulté par les garçons car je trainais toujours avec des filles ! A cette période j’étais encore très jeune et j’apprenais encore à me découvrir.
Ils me lançaient des « ouais toi t’es gay ! Tu es tout le temps avec des filles ! » ou encore « t’es pas PD toi ? » … et évidemment j’en souffrais! Je rentrais à la maison triste en me questionnant sans cesse sur le pourquoi ? Pourquoi cela m’arrive à moi ? Je voulais juste qu’ils me foutent la paix ".
Christopher aura alors envie de rester chez lui, de ne plus sortir. Grâce à sa force de caractère, l'amour des siens le jeune homme a réussi à passer outre les critiques et à avancer. Il tient à raconter une anecdote pour finir: " quand j’étais en Licence l’année dernière, nous avons fait un exercice de prise de parole en public et il fallait justement raconter une histoire marquante de notre vie. J’ai choisi de parler de mon coming out à mes parents, un moment gravé dans ma mémoire. Toute la classe s’est mise à pleurer, moi y compris. J'ai sans doute su transmettre l’émotion et je pense que la classe s'est rendue
compte que ce n'est pas une situation facile. Ce que j’ai retenu à ce moment la c’est qu’il faut rester soi-même et assumer ce qu’on est ".
Critiqué et insulté au collège
Christopher se fait plus grave et témoigne: " C’est une histoire que je n’ai jamais racontée car c’est quelque chose qui fait partie de mon passé, mais j’aimerais la partager avec les jeunes qui pourront peut-être s’identifier à ce vécu.
Au collège, j’étais parfois critiqué et insulté par les garçons car je trainais toujours avec des filles ! A cette période j’étais encore très jeune et j’apprenais encore à me découvrir.
Ils me lançaient des « ouais toi t’es gay ! Tu es tout le temps avec des filles ! » ou encore « t’es pas PD toi ? » … et évidemment j’en souffrais! Je rentrais à la maison triste en me questionnant sans cesse sur le pourquoi ? Pourquoi cela m’arrive à moi ? Je voulais juste qu’ils me foutent la paix ".
Christopher aura alors envie de rester chez lui, de ne plus sortir. Grâce à sa force de caractère, l'amour des siens le jeune homme a réussi à passer outre les critiques et à avancer. Il tient à raconter une anecdote pour finir: " quand j’étais en Licence l’année dernière, nous avons fait un exercice de prise de parole en public et il fallait justement raconter une histoire marquante de notre vie. J’ai choisi de parler de mon coming out à mes parents, un moment gravé dans ma mémoire. Toute la classe s’est mise à pleurer, moi y compris. J'ai sans doute su transmettre l’émotion et je pense que la classe s'est rendue
compte que ce n'est pas une situation facile. Ce que j’ai retenu à ce moment la c’est qu’il faut rester soi-même et assumer ce qu’on est ".