Il critique également la réaction de l'État, qualifiant celui-ci de "beaucoup trop mou et faible" face à ces événements.
Il regrette que les jeunes ne craignent pas la police et estime que les sanctions judiciaires, en particulier les peines de prison, sont insuffisamment sévères et rarement appliquées.
Le rappeur qui vit aux Etats-Unis à Miami y est allé de son analyse regrettant que les jeunes n'aient "pas peur de la police".
Pour lui la mort de Nahel est une" triste bavure ", et il rajoute :" Bien sûr que c'était choquant. Le policier n'était visiblement pas en danger de mort ".
Il précise : " Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l'État, ne se font pas respecter... Les jeunes n'ont pas peur de la police, l'État est beaucoup trop mou et faible ... les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités ".
Il précise enfin qu'à Miami : "c'est loin d'être parfait mais tu ne défies pas la police à la bagarre". Booba compare avec les États-Unis où, selon lui, le respect envers la police est plus présent, bien que le système ne soit pas parfait.
Il considère les émeutes comme une manifestation d'un malaise profond et pense que ces actes sont une manière pour les jeunes de s'exprimer, même s'ils sont conscients que cela n'apportera pas de solutions concrètes.
Pour rappel, Booba lui-même a eu des démêlés avec la justice par le passé, notamment en 2018 lors d'une bagarre à l'aéroport d'Orly avec un autre musicien, Kaaris. Cette altercation avait entraîné une condamnation à 18 mois de prison avec sursis et une amende de 50 000 euros, ainsi que des dommages et intérêts.
Il regrette que les jeunes ne craignent pas la police et estime que les sanctions judiciaires, en particulier les peines de prison, sont insuffisamment sévères et rarement appliquées.
Le rappeur qui vit aux Etats-Unis à Miami y est allé de son analyse regrettant que les jeunes n'aient "pas peur de la police".
Pour lui la mort de Nahel est une" triste bavure ", et il rajoute :" Bien sûr que c'était choquant. Le policier n'était visiblement pas en danger de mort ".
Il précise : " Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l'État, ne se font pas respecter... Les jeunes n'ont pas peur de la police, l'État est beaucoup trop mou et faible ... les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités ".
Il précise enfin qu'à Miami : "c'est loin d'être parfait mais tu ne défies pas la police à la bagarre". Booba compare avec les États-Unis où, selon lui, le respect envers la police est plus présent, bien que le système ne soit pas parfait.
Il considère les émeutes comme une manifestation d'un malaise profond et pense que ces actes sont une manière pour les jeunes de s'exprimer, même s'ils sont conscients que cela n'apportera pas de solutions concrètes.
Pour rappel, Booba lui-même a eu des démêlés avec la justice par le passé, notamment en 2018 lors d'une bagarre à l'aéroport d'Orly avec un autre musicien, Kaaris. Cette altercation avait entraîné une condamnation à 18 mois de prison avec sursis et une amende de 50 000 euros, ainsi que des dommages et intérêts.